Shiraz

Visite du Mausolée du 7ème Iman.  Shah-e-cheragh.

 A l’entrée, c’est la fouille corporelle, et le passage sous l’œil averti des hommes au plumeau. Avec celui-ci, ils vous signifient les petites erreurs d’habillement éventuel. Cela se fait avec beaucoup de gentillesse.

Nous avons chacun de notre coté, un accompagnateur du service des relations internationales, qui nous scotche, pendant toute la visite. 

Nos scotchs respectifs

J ai eu l’autorisation de photographier coté homme. Ce que Clairette n’a pas eu, coté femme.

 La décoration intérieure, est constituée de millions de petits miroirs biseautés et assemblés avec des formes géométriques, qui reflètent les lumières de façon extraordinaire.

Cérémonie des porteurs de plumeau, « pour épousseter la poussière » d’après le scotch à clairette.   

Vue du toit du Mausolée.

Photos prisent autour de l’hôtel Shiraz.

La statue d’Hafez, poète vénéré, né à Shiraz.

Forteresse extérieure, puis intérieure.

Vue des jardins, depuis le muséum.

 Persépolis, est situé à 65 km à l’Est de Shiraz.

Le site est gigantesque, 200 hectares. La construction débuta sous Darius 1^er 522-486 av J-C.  

 Alexandre le grand détruisit, incendia et pilla la cité en 330 av J-C. Seuls ont survécu les éléments en granit.

 Allée d’accès, réalisée à l’époque du schah.

Sur le mur d’entrée, la taille des roches de granit est remarquable, et la précision de leurs assemblages encore plus.

Point de vue sur le site.

Les sculptures et gravures sont très nombreuses, et pour un certain nombre, très bien conservées. On imagine la splendeur des lieux à l époque de son occupation. 

Clairette s’est mise à la mode locale. Le foulard surmonté d’une visière.

Quelques Kms plus loin, la tombe de Darius.

Encore plus à l’Est, Pasargad et la tombe de Cyrus le grand.

 La météo, qui enfin nous avait donné quelques rayons de soleil, nous prépare un orage carabiné. Le ciel est d’une belle couleur sombre qui permet de belles photos.

Notre grand regret sont les grands axes routiers, presque exclusivement des 2 fois 2 voies de circulation. Très pratique pour des déplacements rapides, mais peu propice pour découvrir un pays comme nous aimons le faire.Nous avons à plusieurs reprises fait des tentatives de s’échapper vers les petits villages, mais les routes et chemins d’accès sont fréquemment sans issue.

Nouvelle tentative, en fin de journée toujours sous la menace de l’orage, vers des petites routes plus sympathiques.

Samedi 16 avril   

Deux jours de transition dans une région semi-désertique, pour rejoindre la ville de Kerman, au centre de l’Iran.

Une mosquée en construction.

 Sur la route.

Puits de ravitaillement en eau.

Ville d’Estahdanat à 1825 mètres d altitude ! Culture de figuiers. Les hivers ne doivent pas être trop rigoureux. Les arbres ont toutefois de multiples boites de conserves accrochées aux branches, qui une fois remplies de combustible et allumé, évite les gelées.

Hier soir de nouveau, nous avons eu droit à de gentilles marque de bienvenue.  Notre voisine que nous ne connaissions pas, nous apporte un pain chaud, qui sortait du four.

Ce matin, les gamins qui partent vers l’école s’agglutinent autour du camion.

Kerman visite du Bazard

En sous sol la Glacière, sous les briques et le pisée, un ingénieux système de ventilation permettait de tenir de la glace toute l’année.

Le jardin de Mahan. Les gardiens ne veulent pas que Lucky rentre, nous insistons, ils restent fermes.  Nous faisons demi-tour. L’un deux nous court après, Lucky peut rentrer.

Beaucoup de constructions antisismiques, sont réalisées de cette façon,   une structure métallique, et les vides sont comblés en briques. 

Vue de notre bivouac ce soir  

A quelques exception près, quelque soit l intérêt des sites visités, Persépolis ou deux malheureuses sculptures dans un jardin, le prix de la visite est toujours le même.

200 000 Rials 5.90 € par personne, pour les touristes.

25 000 Rials 0,73€    pour les visiteurs du pays.

Cette différence de prix a été instaurée par l’Ayatollah Khomeiny.

Nous avons trouvé, et c’est heureusement le seul, un restaurateur qui très près d’un site touristique a multiplié notre note par 6. Il s’est retranché derrière un petit texte, écrit en Persan affiché au mur, en répétant Khomeiny, Khomeiny, Khomeiny, tout en faisant des signes d'impuissance. Nous avons montré notre mécontentement, et avons souri lorsque discrètement derrière lui, l’employé simule le port d’une petite barbe, des boucles et d’une kipa.

Visite de la forteresse de Rayen . Celle-ci est actuellement la plus visitée, depuis la destruction de la forteresse de Bam. 

Vue depuis les toits de la forteresse.

Même si l’ensemble n’est pas meublé, sous les coupoles au frais de nombreuses pièces restaurées ainsi que les petits jardins, représentent bien le mode de vie des habitants. Très luxueuse dans la partie seigneuriale.

Villes de Bam

Le tremblement de terre de décembre 2003, fit 40 000 victimes et détruisît une bonne partie de la ville, ainsi que la quasi totalité de la citadelle Arg-e Bam.

13 ans après, la citadelle en cours de reconstruction, est à nouveau ouverte aux visites. Une petite partie seulement, est accessible.

Actuellement les restaurations tranchent énormément avec les parties restées debout après le séisme. Sans connaître les impératifs techniques, je préfère les restaurations de la forteresse de Rayen mieux intégrées, mais la restauration de Bam n’est pas finie….

Arrière de la forteresse.

Dans l’enceinte de la forteresse, la tombe de Mirza Ebrahim.

La partie de la ville qui avait le plus souffert, a été entièrement reconstruite.

Mardi 19 avril

C est enfin le désert de Lut que j’attendais avec impatience, je ne suis pas déçu, plus de 200 photos prises.

 Entre, les montagnes aux couleurs extraordinaires qui nous y amènent, les petits villages charmants et les oasis qui bordent le désert, les blocs sculptés par les vents et les pistes pour le plaisir, la journée a été très riche… Nous somme ravis !

Massif montagneux, aux couleurs tranchantes. N 29° 41,4848   E 57° 46,7391

Sous une météo très changeante. Nous passons de 2600 mètres à 330 mètres d’altitude. Le désert est sous une brume presque permanente, la température ne dépasse pas les 30°.

Nous bifurquons dans les oasis, vers plusieurs petits villages.  

Les châteaux de sable, sculptés par l’érosion.

Départ de la piste accessible en 4x2 :   N 30° 50,2617   E 57° 47,4656

A bientôt, au prochain épisode.

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Merci a Mohammad Javad Vaziri tabar, pour son aide. 

Café wifi débit très suffisant pour les emails : N 35° 18,3765     E 46° 59,9635

Sur la route.

Depuis la frontière, en entrant, et sortant des villes et Villages, sont érigés de grands panneaux des portraits des jeunes, morts pendant la guerre Iran-Irak. L’équivalent de nos monuments au mort. C’est émouvant de découvrir les visages des victimes, dont beaucoup sont très jeunes.

Dimanche 10 Avril

 Kermanshah, Tagh-e-Bostan

 Bas relief sculpté à même la roche

Nous rencontrons Jacques et Sylvie du CCRSM et passons un moment sympathique à échanger nos impressions. 

 Lundi 11 avril 

Le proprio à de l’humour à voir  l’inscription en haut à gauche du pare-brise .  

A part quelques exceptions, la marque Mercedes-Benz n’est pas présente, seuls des véhicules assez anciens circulent. Le sprinter est inexistant, il vaut mieux éviter les pannes.

La circulation dans les villes est très lente. Beaucoup de taxis en maraude, avancent au pas.

Existe-t-il en Iran un code de la route ?  On peu en douter, c’est le royaume de l’anarchie routière..Après quelques jours, on s’habitue, voir même on fait pareil.

Peugeot doit avoir une usine de fabrication, car l’un des véhicules le plus présent est la 406.

A deux reprises, nous avons croisé des chargements de véhicules neufs.

Un autre modèle, carrossé sous de multiples variantes, est un pickup  (bleue, couleur unique) de fabrication Chinoise. Au dire d’une rencontre « increvable ».

Khorramabad

 Nous sommes en bivouac pour cette nuit, et délogé par Drikvandy, il ne nous trouve pas en sécurité, et veut nous amener sur le parking du castel, mais le gardien ne veut pas de nous… Drikvandy nous amène alors chez lui, et nous invite à déguster des brochettes. Son épouse qui restera un moment avec nous, mangera quand même à part. Il installera pour nous, une table et des chaises.  Moins traditionnel mais plus confortable à mon goût, que l’assise en tailleur sur les tapis.

  Chogha- Zanbil :

 Monticule de terre ceinturé par des murs de briques. D’après le petit futé qui ne brille pas pour ses informations, ce monument avait en son temps, le meme but que la tour de BAbel. s approcher des Dieux

 Bien que classé par l’UNESCO, pour notre part, il nous a laissé de marbre.  Il me semble que seul un érudit passionné d’histoire, peut s’émouvoir devant.

Nous sommes depuis notre entrée en Iran entre 1800 et 2500 m d’altitude avec une température comprise entre 3 et 18 degrés. Aujourd’hui en sortie du massif montagneux, la température oscille entre 22 et 30 degrés. C’est très agréable le jour, beaucoup moins la nuit. 

Visite dans la ville de Shusht du tombeau de Daniel, prophète aussi dans l’islam.

Sorti vivant de la fosse aux lions, où il avait été jeté par un roi Perse.

Pour entrer, clairette doit revêtir la tenue de rigueur

La cour du tombeau.

L’intérieur, coté femmes.

Ville de Shooshtar , épargnée par les destructions de la guerre Iran-Irak.

C’est l’époque de la coupe, dans les champs de cannes à sucre.

De même que le blé, dont les moissons commencent.

Vestiges de moulins à eau creusés dans la roche du VIII et X siècle. Ceux-ci étaient régulés par un pont barrage en amont.

Boulanger

 Vue d’une partie de la ville. 

Nous approchons du golfe Persique, et découvrons les premières torchères qui illuminent et enfument le ciel.

  Mardi 12 avril 

Hier, il a pleuvioté presque toute la journée.

 Aujourd’hui, journée de liaison sans grand intérêt. Le vent de sable bouche toute vision, c’est un vent terrible, qui fait passer le mistral de notre vallée, pour une brise du soir. Les mouvements multiples infligés au sprinter, font perdre le contrôle à l’électronique qui déconnecte l’ESP, et la conduite devient difficile 

Le vent sur la flamme des torchères

Le paysage est parsemé de gazoduc

Vendeur de carottes

Nuit mouvementée.

Les iraniens vivent aussi la nuit

Nous sommes couchés lorsque l’on frappe au camion. Ce sont des jeunes femmes qui nous apportent bonbons, gâteaux, pains sucré divers.. Palabres longues et agréables.

Nous dormons… nouveaux coups sur le camion,  c’est un Iranien, très dynamique,

qui me demande de rester là 5 minutes ( la bonne blague, nous dormions). 10minutes plus tard, le revoilà accompagné d’une jeune française qui voyage seule en Iran. Après avoir raconté nos périples respectifs, et décliné son invitation, nous nous recouchons enfin, et pour finir l’orage éclate !

Mercredi 13 avril

Liaison   Benhbahan – Shiraz.

Il pleut, et il pleuvra toute la journée.

Nous entrevoyions le site archéologique de Bishapur. Vestige de l’ancienne capitale sassanide de Shahpur, sans pouvoir accéder à la grotte. Le chemin d’accès n’est pas praticable sous les trombes d’eau.

la route sinue entre 1500 et 2150 mètres,  et nous serons dans les nuages. La vision des chaines de montagnes sera furtive, le peu que nous découvrons semblait prometteur.

A bientot, au prochain épisode.

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Mercredi 6 avril 2016

Paysage de l'extrême Est de Turquie.

Frontière de Kapikov

Nous sommes toujours un peu tendu au passage des frontières cette fois, ça à été sur du velours. 45 minutes, pour les deux postes. Les douaniers iraniens ont été particulièrement cordiaux, "Welcom en Iran" et poignées de mains en sortant, pratiquement à chaque bureau.

J'ai même eu droit au thé, pendant les procédures du carnet de passage en douane .

 Un douanier m’a guidé de bureau en bureau en me faisant passer devant les files d'attente, c’était gênant.  

Les récents accords et la levée de l'embargo, à visiblement simplifiés les procédures administratives. Plus de plaques d’immatriculation iraniennes,  plus de cartes de carburant,  la fouille ... portes ouvertes d'un simple regard de l'extérieur.  Le seul douanier qui est monté, a pris des photos avec son téléphone  "beautiful, beautiful ".

Lucky a eu son heure de gloire, tout le monde voulait le voir,  le photographier, même faire des selfis avec lui...   

Sortie de la frontière en Iran

Petit pont pittoresque.

Paysages d'entrée en Iran.

1ère ville traversée, khoy

Avant Tabriz, nous faisons le plein de Nafta   (gazoil)

Pour  vous faire un peu rêver...  En le payant deux fois plus cher, en tant que touriste, 0,18 cts d'€  le litre,  le plein de 65 litre est autour de 11 €.

ville de Tabriz,  le Bazard

photo Bazard

Les billets de banque on beaucoup de zéros, au cours officiel 1 €  =  34 000 Rials.

 Ceux que nous avons changé, 500 000 Rials on une valeur de 14,70 €,  et lors de nos premiers achats, nous avons la sensation de dépenser des fortunes .

Clairette à adopter le foulard, et cela lui va très bien, je vais peut-être venir vivre ici, les hommes sont vraiment très sympas, je me sens à mon aise !

Jeudi 7 avril

60 Kms plus loin, en descendant vers le sud,  nous  visitons le village d'altitude troglodytes  de kandovan.    

Des familles pique-nique en bordure de route,  Lucky est encore le pôle d’attraction.

D'après le petit Futé, l'Iran qui a une superficie de trois fois la France, a accueilli 300 000 touristes étranger l'année dernière. Autant dire qu'ils se font rares, comparé aux 80 millions qui visitent notre pays.   

Plein d'eau dans le village de Mahmoodabab, chaleureusement chacun va participer physiquement pour certain, encourager par les autres.

Bivouac  de ce soir en pleine nature, avec de l'orage à venir.

Au travail, pour que vous ayez des nouvelles.

 Vendredi 8 Avril

Visite du temple de Soleyman.   N36° 36,2412 E 47° 14,0862

Ruine du III siècle au milieu des pics volcaniques. Nous faisons l'ascension du volcan.

ph5 Soleyman

Le thé est une boisson très prisé en Iran, au point d'en monter une grosse thermos au sommet, une famille nous fait partager leur boisson.

Le temple de  Soleyman est situé autour d'un cratère, d'où jaillit une source d'eau chaude.

Pantalon et costume local.

L'une des galeries couvertes du temple.

Les Iraniens sont très discrets, mais si vous faites le premier pas, même un petit signe amical , immédiatement ils deviennent très souriants , agréables, et s'intéressent à vous.

En bordure du cratère, qui se situe au centre du temple. 

Vue d'une petite colline, avec la complaisance de la météo. En arrière plan dans l'ombre, le volcan.

En redescendant, c'est la fête dans le tout petit village. Le chanteur et la mélodie sont agréables à écouter, les femmes dansent.

Claire descend avec Luky pour faire des photos, et c'est l'attroupement des spectateurs qui veulent voir le fauve.

Un homme veut se faire photographier, immédiatement douze autres le rejoignent. 

C'est aujourd'hui vendredi jour férié. Beaucoup de familles vont se reposer, et pique-niquer en bordure des cours d'eau, ou dans des parcs.

Ici, c'est plutôt pour laver les voitures.

Sur la route.

En fin de journée, nous nous arrêtons dans la ville de Hoseyn-Abad sur un parking. Un restaurateur me fait visiter la salle, et ses fourneaux . Une heure plus tard, nous dînons. Nous serons les seuls clients . En fin de repas, arrive un interprète que notre restaurateur a appelé. Nous passons une superbe soirée avec des Iraniens très sympathiques. Même en insistant, Impossible de payer la moindre note. 

Samedi 9 Avril

Aujourd’hui à Sanandaj, nous avons eu la chance de rencontrer Mohammed Ejaverd Voizini Teibeik parlant français. Il nous à amené dans un cyber Café.  Personnage très sympathique qui pendant la connexion web, amène Clairette manger des pâtisseries dans un salon de thé.

 GPS cyber Café: N 35° 30652  E 46° 99886

La connexion demande l'intervention d'un spécialiste, pour passer le "contrôle internet Iranien" de canalblog. Les photos qui manquent seront pour plus tard, le débit est vraiment trop faible. cela fait plus de trois heures que j'attends l'enregistrement du texte, et des photos du blog.

Sa mouline, sa mouline....

 A bientôt, pour un prochain épisode

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Dimanche  03 avril

Paysage d'Anatolie

Troglodyte  de la ville de Gulsehir.

Nous sommes au cœur de la Cappadoce, difficile de faire des commentaires et de choisir parmi la multitude  de photos prises.  c'est splendide !

 Arrivée sur la ville d' Uchisar, le piton rocheux saute aux yeux.

Pour une meilleure appréciation, cliquez sur les photos pour les agrandir.

Le panorama du sommet, permet de découvrir toute l'immensité du site.   

Cheminées de fée au Nord-est de Göreme

Nous louons un quad pour deux heures.  Comme il n'y a pas beaucoup de touristes,

un guide "personnel" nous précède, c'est très pratique pour accéder aux différents sites du secteur.

Vieux village  de Cavusin

Ballade sur le chemin des pigeonniers.

pigeonniers habités

Lundi 4 avril

Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure pour un décollage à 6 h du matin.  

Le ballon de clairette décolle parmi les premiers. Plus de 40 ballons décollent en 1/2 heure. C’est vraiment un beau  spectacle  de voir à l'aube, les flammes des brûleurs  illuminées le ciel, telles des lanternes  multicolores.

Clichés,  pris du ballon de clairette .

A 7h30, tout le monde a retrouvé le plancher des vaches. Nous filons au Sud-est  564 km plus loin, voir le tumulus de Nemrut Dagi.  Classé par l' UNESCO.  Perché à 2150 m d'altitude au sommet d’une montagne, cette sépulture fut réalisée en 31 av J.-C. Des têtes  en pierre d'hommes, et d'animaux sont disposés au pied du tumulus.

Pour accéder au site,  il faut disposer de chevaux vapeur efficaces. Depuis le bas de la montagne, les kms  particulièrement raides, font souffrir les moteurs.  Afin  de finaliser l'ascension finale,  les poumons et les mollets des visiteurs,  vont eux aussi chauffer.

Du sommet la vue est a 360°, en redescendant à pied du tumulus,  nous assistons au coucher du soleil sur la chaîne de la haute Mésopotamie.  Nous sommes ravis, d'autant plus,  que clairette a acheté sur la route des truites a un pécheur, et que nous allons nous régaler.

Mardi 05 avril

Nous sommes finalement passés par le sud de la Turquie . Il y a bien par çi par là quelques barrage de Blindés légers en place derriere des sacs de sable, et une certaine présence militaire, pas vraiment troublante. La vie économique semble suivre son cours.

la ville de Silvan

Massif montagneux au sud de la ville de Van

Nous sommes maintenant arrivés au lac de Van, et nous devrions entrer en Iran, demain. Il n’est pas sûr que je puisse faire une suite rapide sur le Blog , ce sera en fonction des connexions et du débit possibles.

Info Sprinter

 Via Stéphanie,  j'ai l'explication de la gourmandise  d'huile de notre  véhicule.  Avant de partir,  j'ai amené le Sprinter pour une révision générale chez Mercedes. Ils ont tout simplement oublié de faire la vidange préventive que j'avais demandé. 

J'ai parcouru  25 000 km depuis ma précédente vidange, il est temps de lui donner un nouveau lubrifiant. Me voila rassuré sur le véhicule, pas sur mon garagiste !  Cela m'apprendra à ne plus lui faire totalement confiance.

A bientôt, pour un prochain épisode.

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 Avant le départ "un petit tour" pour embrasser la famille ....
 Amancy, Chambéry, Lyon, Bordeaux pour un dernier adieu à Philou qui vient de nous quitter.
  Puis Dignes les Bains.

 Samedi 26 mars 2016
Les visas étant arrivés, nous partons.

 Notre Philou que nous amenons par la pensée avec nous
 

Lac de Serre Ponçon à moitié vide.

 
 
 Statue de Mineur,  prés des mines d'argent de Prelles, en montant le col de Montgenèvre.
  

 
Au col,  premier problème, le moteur chauffe.  
Verdict  "Durite de refroidissement moteur décrochée sur un aérotherme de la cellule."
 C’est  le T3 de Gilles et Béné qui dans nos deux précédents voyages collectionnaient  les petites pannes.  Cette fois, c'est pour nous. T3 tu nous manques .

Gilles et Béné aussi, mais pas pour les mêmes raisons.

 Lundi de Pâques

 1 000 km parcourus,  arrivée  à  Ancône  après deux jours de route, sous la grisaille.
 

 Tout est fermé, nous attendons mardi matin pour prendre nos billets .
.Départ prévu mardi à 19h30,

Ancone, vue de la cathédrale

Le pont N° 1  de notre ferry.
Nous sommes au milieu du bateau,  garés avec les camions. De la place il y en a...  Les voiture sont stockées à l'étage supérieur.
 

20 heures de traversée 750 km, pas "d'Open Deck" permettant de dormir dans nos véhicules, avec des billets pris avant le 2 avril,  La cabine s'impose.

Le bateau est grand, Clairette souffrira d’un léger mal de mer. Le roulis et le tangage  resteront imperceptibles  pour moi. 

Vers 9 heures du matin, nous  traversons une poche de brouillard particulièrement  compact.
Du pont 5,  la mer n'est plus visible, pendant plus d'une heure, toutes les 60 secondes  trois longs appels de corne de brume retentissent. Le bateau avance vite, c'est impressionnant.     

Mercredi 30 mars

 Après avoir longé les très belles côtes du détroit, entre l'Albanie et Corfou, nous débarquons en milieu d'après-midi au port d'Igoumenitsa sous le soleil  et 19 degré.
   PH  drapeau grecque  
En Grèce, bonne surprise, le premier plein de Gazoil est à 98 centimes le litre.
Après cette journée sous l'air du large, et 300 km d'autoroute,   nous apprécions le  bivouac .

Jeudi 30 mai

Nous avons décidément de la chance, dans le choix très aléatoire d'un restaurant.
 Ce midi  en bordure de mer, salade  grecque, suivie d'un plat de différentes variétés de  poissons en cuisine local, va nous régaler. Le tout pour le même tarif que le plat de nouilles du ferry.
 

Turquie

En fin d'après-midi,  passage rapide de la douane Turque, malgré un douanier pas très coopératif.
      
 il est trop tard pour faire du change, les banques sont fermées. Peut-être à Istanbul ?
Petite alarme sur le tableau de bord du Sprinter "rajouter 1 litre d’huile ".

1 Avril

Nous sommes à Istanbul, sur un parking, juste derrière la Mosquée bleue
 (merci pour l' info du CCRSM) on ne peut être plus près et au calme ! hormis les appels à la prière particulièrement audibles.

Le quartier a complètement changé depuis notre dernier passage, il y a plus de 30 ans !

la mosquée bleue

Sainte Sophie.

Basilique jusqu'en 1453, puis mosquée devenue aujourd’hui musée.

L'entrée est très sécurisée (portique avec passage individuel, et fouille si il sonne)

les commerçants se plaingnent du peu de touristes actuellement. 

Le lustre est suspendu à 50 mètres de câble.

Un échafaudage cache une partie du monument.

 Ce soir, nous sortons dans la ville basse, visiter le marché couvert et manger du poisson.

A bientôt, au prochain épisode.

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