Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voyager avec  Jean-Louis et Clairette
26 février 2017

Guinée, embardée fin du voyage

 

Bivouac à Broadou, à l'écart de la ville prés de l'église, au sud de Kissidougou.

Ici, les relations entre chrétiens et musulmans sont pacifiques. Contrairement à la ville de Kankan, où nous étions il y a qqs jours. Il y a quatre mois, le curé a dû faire appel à la police pour protéger la cathédrale de la ville, que des extrémistes religieux tentaient d'incendier. Les relations entre les deux communautés sont tendues, et un nouvel évêque arrive bientôt.

1

 

 

Ville de Kissidougou

6 Kissidougou

 

 

7 Kissidougou

 

 

8 Kissidougou

 

 

9 Kissidougou couturières

 

10 Kissidougou coiffeur

 

12 Kissidougou vendeuse de charbon de bois

 

 

Nous voulons visiter la réserve animalière du haut Mali.

2 Parc du haut Niger

 

 

3 Parc du haut Niger

 

 

4 Parc du haut Niger

 

 

5Parc du haut Niger

 

Après 30 kms de piste, les tarifs invoqués sur le petit futé 2016 sont dépassés. Multipliés par 30, ils sont dissuasifs même  pour un Européen. Le capitaine de la brigade qui garde le parc nous propose un arrangement, et nous laisse la nuit pour réfléchir. Au matin, nous faisons demi-tour, et rejoignons la ville de Faranah.

Faranah-Mamou tout le monde nous a mis en garde, contre les coupeurs de route sur cet axe. Nous n'en rencontrons heureusement aucun. Ce n'est que partie remise, les brigands c'est plus loin.

 Mamou, la ville a très mauvaise réputation. Nous faisons le plein de carburant à la première station Total en entrant en ville. Mauvais choix, le pompiste me sert, en n'effaçant pas les 200 000 francs guinéens du client précédant  (20€). La distribution a déjà commencé, je lui fait remarquer qu'il y a sûrement une erreur. Il conteste et avec le sourire, ne me compte que les litres effectivement versés.

En sortant, à deux kms de la ville, barrage de la police. Contravention 14 € pour non-port de la ceinture , je lui fait remarquer qu'aucuns des automobilistes qui passent ne la portent pas  (que dire de ceux qui sont sur le toit des voitures).

Toujours avec le sourire, il me répond qu'il ne peut attraper tous les poissons dans son panier. Clairette demande à voir le capitaine,  joue le rôle du renard, avec beaucoup de flatterie et contre des pacotilles, le capitaine laisse tomber sa proie.

Nous repartons, 4 kms plus loin. Changement de juridiction, ce n'est plus la police, c'est la gendarmerie qui contrôle les véhicules qui arrivent en face de nous. Quelques centaines de mètres plus loin, une petite moto nous double, et nous arrête. Amende de 17€ pour refus d'obtempérer . 

Ceux-là sont plus coriaces. Ils sont deux sur la moto, il faut leur laisser 5 €  chacun pour récupérer nos papiers.  Vérification faite le soir, sur la caméra embarquée qui filme en permanence, ils ne nous ont pas demandé, de nous arrêter.

Nous  partons le plus loin possible de Mamou, et dormons deux nuits aux chutes de kilissi pour nous reposer.

15 chute de kissili

 

 

 

16

 

La prochaine étape était la capitale de la Guinée, Conakry.

Murielle et Marco  sont avec Jean Jacques de retour de la Sierra Leone. Ils viennent de rester bloqués deux jours à Conakry,  par des manifestations étudiantes pas très pacifiques.  Comme elles continuent, nous ne visiterons pas la ville. Nous remontons vers le nord, bivouaquer  au cap verga.

19

 

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 Nous roulons sur la N 23, une piste  de 170 kms pour remonter à l'Est afin de retourner à Tambacounda au Sénégal. Détour important, mais il permet de contourner la Gambie dont le passage est délicat en ce moment. 

Je croise l’un des rares camions rencontrés .  J'ai mordu sur le bas coté roulé dans des herbes hautes, et heurté une énorme souche que je n'avais pas vu. Le camion fait une embardée.

Le pneu droit est à plat, un bruit suspect dans la suspension, le haut du tablier est déchiré .  Ce n'est pas ici en pleine brousse complètement isolés, que nous pouvons faire réparer. Grand moment de solitude et de désespoir. Je change la roue, et à 10 km heures pendant deux jours de peur de tout arracher, nous faisons 150 kms, et retrouvons le bitume.  Finalement ça semble tenir, et ne pas s’aggraver.

 Adieu la suite du voyage. Maintenant notre seul objectif ramener le sprinter à la maison, et faire réparer. Reste à prévenir l'assurance, sachant que même en tous risques, il n'y a pas d'assistance matérielle possible en Afrique de l'Ouest. Faire réparer en cour de route n'est pas simple.

Il ne reste théoriquement plus que des routes bitumées. Nous devrions pouvoir en roulant 10 heures, faire les 6000 kms en un peu plus de vingt jours.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Pour revenir à des choses plus agréables, voici notre vision furtive sur la Guinée.

Le pays est recouvert de forêts, les villages sont pour nous tous attractifs, et dépaysant. Les  Guinéens semblent dans leurs grandes majorités, vraiment démunis matériellement.

Leurs curiosités, leurs gentillesses au moindre contact, et surtout le sourire permanent qu'ils ont au bord des lèvres, sont vraiment leurs richesses.  C'est un pays agréable à visiter. Nous avons dormi,  portes et fenêtres ouvertes en bord de villages ou en brousse, nous nous sommes sentis en sécurité partout . Hormis l'épisode de la Ville de Mamou.

La température élevée la nuit, est le seul point moins agréable pour nous.

 

17

 

 

18

 

 

La suite au prochain voyage en Écosse, avec Gilles en Béné.

 

 

 

 

 

.

Publicité
Commentaires
Voyager avec Jean-Louis et Clairette
Publicité
Voyager avec  Jean-Louis et Clairette
Archives
Publicité