Khenifra Fez
Khenifra
Le repos, avant la cohue du soir, où les villes s'animent.
A l'est de Khenifra, dans une région couverte de cèdres, nous allons voir les sources
de l'Oum-er-Rabia.
Les massifs traversés sont superbes. Nous cherchons vainement les singes Magots.
Un spécimen se laisse entrevoir en haut d'un cèdre, c'est le seul primate vraiment sauvage
que nous verrons. Nous restons sur notre faim.
A 500 mètres des sources, la route a été emportée par la crue. il faut finir à pied.
Clairette en profite pour photographier les femmes, que nous croisons.
Pour continuer en direction de Fez, nous devons faire un grand détour.
Arrivé à 10 kms de Azrou dans une forêt de cèdres, à la sortie d'un virage,
une famille de Magots est là. Ils ne sont pas farouches, le lieu est fréquenté par des
touristes Marocains le week-end. Nous sommes ravis et restons un long moment à les regarder vivre.
Fez
La ville de Fez a beaucoup grandi depuis notre dernière visite. Il existe même un Mac Do. Seule la médina est restée la même.
la visite est plus simple, les faux guides et les enfants ne sont plus collants.
On vous indique votre chemin, sans rien vous imposer.
Incontournable, les tanneries Chouara.
Trempage des peaux dans une mixture, chaux + fiente de pigeons (ammoniaque naturelle).
Le soir venu, les ouvriers doivent avoir les mains et les jambes dans un triste état.
Les teintures sont faites avec des coloris naturels, rouge coquelicot, jaune safran, etc.
L'odeur, bien que naturelle, est difficilement supportable. Quelques feuilles de menthe
malaxées devant son nez, annihile efficacement cet inconvénient.
Nous rejoignons le camion en triporteur.
Nous n'avons pas fait 500 mètres, que nous sommes en panne d'essence.
J'aide à pousser pour arriver en haut de la côte.
Il a dû pousser aussi très fort.
Derrière nous, un autre triporteur a le même problème, ça nous fait bien rire.
Une autre solution, soulever le triporteur pour réalimenter le carburateur avec
les quelques gouttes restantes. Cela leur suffit pour arriver en haut de la côte.
Vues, sur le quartier de la médina. Si les boutiques et les petits métiers n’ont pas changé,
les paraboles ont fleuri sur les toitures.
Nous quittons Fez, et remontons à Ceuta pour prendre le Ferry.
La route, elle aussi a bien changé. Jusqu'à Ouazzane elle s’est transformée en une
piste difficile, bourrée de nids de poule. Les paysages restent superbes.
Clairette aura pris avec brio 99 % des photos du voyage.
Fin de notre périple au Maroc, à bientôt au prochain voyage.