Nous n'avons pas réussi à finir toutes nos bouteilles d'alcool, Serge enterre les siennes à un point GPS qu'il relève avec précision, il les retrouvera à son retour. Pas sûr que la cave soit très bonne.
Le passage de la douane marocaine et mauritanienne s’effectue en 4 h 30, sans fouille des véhicules. L' atmosphère est détendue, douaniers et facilitateurs sont sympathiques. Comme dans beaucoup de frontières, l'ordre de passage d'un bureau à un autre est désordonné.
Mauritanie
Deux autres équipages 4x4 du CCRSM, nous on rejoint.(Marc et Murielle, Jean Jacques et Évelyne)
Après les formalités de visas pour la Guinée et la Sierra Leone à Dakar, nous tenterons de rejoindrons Guirobé , un petit village de brousse à l'est du Sénégal, en passant par la piste de Mali. Chalenge pour notre véhicule, moins adapté pour cette piste que celui de Jean-Jacques et Marco.
Les autres équipages passeront par une piste plus roulante.
Les paysages de Mauritanie nous semblent plus beaux que ceux du sud du Sahara occidental marocain. Nous sommes maintenant vraiment dans le voyage. Les paysages, la population, la végétation ont changé, et la température ne cesse de monter 34 degrés cette après- midi.
La Mauritanie le pays du dromadaire
Nous longeons parc national du banc d'Arguin par l'Est. En bordure de route, devant de minuscules cabanes, de petites coopératives de pêcheur font sécher les poissons.
Si nous en avons la possibilité, nous essaierons de visiter la réserve naturelle du banc, lors de la visite de la Mauritanie à notre retour. Passage rapide par Nouakchott, capital de la Mauritanie. Puis c'est la frontière de Diama. L'accès n'est pas facile, et est éprouvant pour les véhicules, ce qui explique le faible taux de passage à ce poste. Difficile de prouver un poste de douane aussi décontracté, et bon enfant. Bien sûr, chacun désire sa petite commission, mais c'est si gentiment demandé...
La suite de la visite de la Mauritanie, ce sera pour avril, à notre retour.
Sénégal
Bivouac sur la lagune de Barbarie, nous arrivons et traversons la ville de St Louis le soir. Nous entrons dans une fourmilière que l'on aurait remué, ça grouille de vies
Vendredi 20 visites de Saint-Louis.
Les baby-foot, tous de couleurs locales, sont dans la rue.
Même impression que la veille au soir. Le plus de ce matin, les couleurs chatoyantes et les odeurs de poissons pourris qui parfument ce quartier de la ville. Les pirogues par centaines déversent leurs poissons, dans des cageots, ou sur le sable. Ils seront livrés dans les jours qui suivent dans tout le pays jusqu'au Mali .
Une partie de la pêche sera traitée sur place et fumée.
On en laissera pourrir une autre partie, avant de tremper le poisson dans la Saumur, pour finalement les faires sécher au soleil. C'est sûrement très bon, mais avant de consommer, il vaut mieux ni le voir ni le sentir.
Poissons fumés sur la plage.
Poisson après quelques jours de pourrissement.
Salage du poisson en plein air.
Toujours sur la langue de Barbarie, les moyens de transport pour les habitants sont, la calèche, et pas mal de véhicules hors d'âge.
Dans le quartier des maisons coloniales, une cour intérieure où règne un autre monde, Propreté fraîcheur, calme et silence.
Pas de baigneurs sur les plages, côté fleuve.
Uniformes pour les petits, et les grands.
D'autres scènes de la rue.
Hormis l'odeur du poisson pourri, nous avons beaucoup apprécié la langue de barbarie dans la ville de saint Louis du Sénégal, le tourisme semble inexistant en cette période. Les visites sont faciles, la population est active et courtoise. Les vendeurs ne sont pas collants. Enfants et adultes ne font pas de racolage.
Nous partons pour le lac Rose, au nord de Dakar.
La suite de Dakar dans un prochain épisode... peut être demain soir ?
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