De Tafraoute à Igherm
Tafraoute suite
Tafraoute: La spécialité du village, les babouches. Dans les ruelles, les
artisans fabriquent en petites séries, et la qualité de leur fabrication
semble reconnue.
Réveil au bivouac, sur les hauteurs à 17 km de Tafraoute.
Tafraoute, les visiteurs sont très, très nombreux. la photo ne représente qu'une
infime partie du phénomène.
il faut dire que la région vaut le détour.
Après avoir vu, nous quittons les grands axes pour les routes et
les pistes. Nous ne rencontrons plus de campings-cars.
A quelques kilomètres de distance, la couleur du sol peut changer de façon
étonnante.
la collecte des déchets est d'actualité au Maroc.
Cela ne se fait pas en un jour. Ce type de pollution reste rare.
On ne peut-étre qu'admiratif, de ces paysans qui cultivent à la main entre
les pierres, et sur des hectares, pour semer leurs céréales.
Dans des villages isolés, le puits est le seul point d'eau.
Celui-ci est trés large, et à près de 20 mètres de profondeur.
C'est à la force des bras, que les femmes remontent l'eau dans un seau.
Nous recevons un SMS de nos compagnons de route, que nous devions retrouver à
Sidi-Ifnit, en bordure de mer. Ils abandonnent l'idée de descendre plus au sud.
Trop de vent, et trop de campings-cars.
Incroyable hasard, plus tard, en sortant d'une petite route, nous les voyons
passer.
Nous partons ensembles, bivouaquer près de la palmeraie de Tioute.
Id Aïssa :
Visite des greniers et de la gorge qui même au guelta du petit hameau.
Quelques centaines de mètres de montée, pour atteindre l'édifice.
le jeu en vaut la chandelle, c'est superbe d'architecture et d'ingéniosité.
Sur les pentes en redescendant, Clairette achète du pain.
la gorge, vers la source et les gueltas.
Nous quittons nos compagnons, pour descendre sur le sud voir des Pétroglyphes.
Sur la route
Sur les pistes
Lundi 24
Assa
Nous sommes sur une petite place, les enfants sortent de l'école coranique.
Clairette va voir les alentours, elle revient avec Saïd. Il nous invite à la féte
des Aitoussa, fête des tribus, qui a lieu tous les ans.
Au programme :
Priére à la mosquée, où nous sommes gentiment refoulés par le directeur.
Repas des hommes où je suis, trainé par Saïd.
On mange dans la grande salle de la medersa, 200 à 250 hommes sont assis par
terre en tailleur, par groupe de 8 à 10. Je dois étre le seul, non musulman et
sans chèche sur la tête.
Saïd m'inclut dans un groupe, mon voisin n'a pas l'air d'apprécier,
il rouspète en me parlant, se lève, et quitte le groupe.
Tous les autres me sourient, je me sens mieux.
Le repas commence par une priére, on me fait comprendre instamment que je dois
respecter le rite... je mime mes hôtes.
Au menu, viande de chameau, sans légumes.
Chaque convive de mon groupe, tient à me faire profiter des meilleurs morceaux.
J'étouffe, heureusement, on nous apporte un saladier de lait de chèvres.
Mon tour venu, j'avale par grandes lampées ! ouf, ça va mieux...
Mon probléme maintenant, m'essuyer les mains qui sont maculées de graisse.
A la sortie de la salle, une serviette passe, de main en main.
Comme 200 paires de mains, l'on déjà utilisée, elle ne joue plus son rôle.
je n'ai pas osé faire de photos, de mes compagnons de repas.
Je sens, peut-étre à tord, trop de regard ...
Saïd tient à me photographier à la sortie.
Après avoir retrouvé mes chaussures, avec difficultés, je rentre au camion.
sortie repas des Hommes
Clairette est happée, à son tour, sous la tente qui a été dressée, à l extérieur
de la medersa. Les hommes ont fini, c'est au tour des femmes de manger.
Elles sont plus d'une centaine, cela commence par le lavage de main.
un grand saladier de lait de chèvres circule de main en main, et chacune boit
sa lampée.
On choye clairette, on apporte à son groupe une petite table basse.
Assise en tailleur, la viande est servie, suivi du thé à la menthe traditionnel.
En sortant, clairette qui a de bien meilleur contact que moi avec ses
semblables, a droit à un au revoir bien marqué, de toutes les femmes.
le repas est financé par les différentes tribus qui participent. Un chameau
suffit pour les repas des hommes, ceux des femmes, et ceux des enfants.
Particularité du repas, la graisse du chameau servit en petits dominos, semble
être une gâterie, pour tous les participants.
En tant qu'invités, nous sommes particulièrement bien servis en dominos...
ICHT
Nous sommes maintenant prés de Ich, à un point GPS qui devait me donner la
position de gravures rupestres. Erreur, nous sommes dans de petites ruelles au
milieu du village ! Des enfants vont nous indiquer le chemin à suivre.
Un parcours extraordinaire, qui commence pas un labyrinthe de ruelles minuscules,
borgnes de lumière pour certaines, et des habitations à moitié écroulées.
Nous débouchons sur un charmant petit ruisseau, canal d'irrigation d'une
palmeraie.
Très agréable à suivre, ce ruisseau abrite toute une vie aquatique.
En suivant ce canal pendant quelques centaines de mètres, apparaissent en surplomb,
les fameux pétroglyphes.
Sans l'aide de nos trois petits guides improvisés, impossible de trouver
l'emplacement des gravures. De même qu'au retour, notre véhicule.
Suite à notre visite d'hier, nous partons pour deux jours, à la recherche de
quelques-uns des nombreux sites de gravures rupestres.
Suivent, différentes photos, des routes, des sites, des gravures, des rencontres.
Ici, nous ne les avons pas trouvé.
Clairette ne recule devant aucun effort, pour photographier.
le résultat
Du bas de la falaise
Clairette voulait essayer, bouleversement en perspective...
Prendrait-elle goût au mode de vie, des femmes marocaines ?
Près de Tata, un autre site, et type de gravures.
Bivouac du soir à Tata, pour ne pas revivre notre aventure d'Ouzbekistan,
nous nous sommes éloignés d'un bon km, du monticule des gravures rupestres.
Un simple petit zoom sur l'horizon, et elle n'est pas retouchée au stabilo !
Levé de soleil
Retour dans la montagne, en direction d'Igherm.
Ancienne piste du Dakar
Relief tourmenté.
A bientôt au prochain épisode