Le nord de la Roumanie.

Aujourd'hui dimanche, les villages s'animent.  Comme dans mon enfance, tout le monde va à la cérémonie religieuse revêtu du costume du jour. Les femmes portent des chemisiers blancs agrémentés de broderies. Leurs robes de couleurs chatoyantes sont soutenues par des jupons très  volumineux. 

Porter des chaussettes, et des mocassins marrons à lacets noirs, semble être la règle pour les puristes.                                                               

 Quant aux Hommes, endimanchés toutefois, ils ne sont pas très attachés aux costumes traditionnels.

Sortie de l'office dans la petite ville de Salistea de Sus

Découverte de la petite vallée de l'Iza. Dans les villages, les habitations en bois sont très proches les unes des autres. Les constructions sont agrémentées par du bois découpé.

Dans la vallée, beaucoup de maisons ont des portails très chargés. Les propriétaires rivalisent d'imagination, tout en gardant les symboles traditionnels.

Paysage de la campagne de la vallée de l'Iza

  Maison dans un petit village, à l’écart des routes goudronnées

Ingénieux  système de protection. on remonte ou descend le toit, en fonction de la hauteur de la meule de foin. 

Monastère de Barsana.

 Une douzaine de Moniales occuperait les lieux. Ce monastère est impressionnant par sa taille et sa beauté.   Une bonne dizaine de constructions récentes  rivalisant d'esthétiques, se partageant qqs hectares de pelouse et massifs entretenus avec passion. Félicitations à l'architecte, aux artisans. Quant aux financiers et aux religieux... quel luxe!

 Quittant le Monastère,  nous croisons des fidèles qui se rendent à l'office.

La petite passerelle, ne tient plus que par un de ses deux câbles porteurs, la franchir est impressionnante, elle penche dangereusement.

Très grande

Un peu plus loin, en contrebas de la route, des Roms quittent le campement où ils ont passé la nuit. Loin du faste des monastères, leurs vies ne doivent pas être faciles tous les jours.

Sapanta

Célèbre pour son cimetière, le village de Sapanta  se trouve  en bordure de la frontière ukrainienne. Chaque défunt a, sur la face du monument le concernant, sa représentation dans l’exercice de son métier, ainsi que les informations habituelles. De l'autre coté, figure ses qualités... ou ses pêchés mignons de son vivant.

L’artiste qui a commencé ce travail, s'est efforcé de le faire, de manière humoristique. L’exercice se perpétue ainsi, depuis...

 Ces 4 dernières photos vous montrent les 2 faces du monument.  J'ai choisi de vous monter les petits petits pêchés mignons des défunts.

Coté face:  Il exerçait donc, la profession de pompier.

 Coté pile:   il avait un penchant pour boire de bons coups...

Coté face :Elle était peut être fleuriste...    

 Coté pile:  et avait la cuisse légère....

Nous ne pouvions malheureusement pas comprendre les textes du côté pile, dommage. Quant à eux, les Roumains présents, riaient franchement sur certains écrits. 

Nous avons passé un moment très agréable dans ce cimetière. Il porte bien son nom, le cimetière joyeux.

Sapanta ne se limite pas à son cimetière, des maisons recouvertes de faïences, sont aussi très particulières. 

près de Sapanta, mémorial des morts du Communisme. 

Direction le nord-est de la Roumanie, par le col de Pristop.

col et Monastère de Pristop

Petit carillons à Sapanta :   

    http://youtu.be/FKlzsz21-kM

Un peu ivre, après sa prestation il voulait embrasser clairette sur la bouche :

http://youtu.be/Bs-Y09gdr0Q

La suite, au prochain épisode ...

Roumanie 2014

Traversée de Belgrade en Serbie, avant de passer la frontière pour la Roumanie.

Les Carpates

Entrée en Roumanie  à Kaludjerovo

Le Danube après la frontière.

En longeant d'Est en Ouest le Danube, la sculpture de Decebalds trône près de l'embouchure d'une petite rivière.

Après 136 km, le long du Danube, le barrage (des portes de Fer)

Monastère de Tismana. Nous ne verrons que l'extérieur, l'intérieur est en restauration.

Grande

Avant les restaurations.

Pendant la restauration. Quelle patience !  Plusieurs minutes de travail appliqué, pour couvrir qqs cm² de sous-couche.

la campagne des Carpates du Sud Est

Magasin général dans un petit village, alimentation et pièces détachées en tous genres.

Dans le village de potiers d'Horezu, nous cherchons le lieu-dit "Olari" pour visiter un atelier.

Nous remontons vers le Nord et visitons l'égise Episcopale de Curtea de Arges. Belle édifice aussi bien intérieurement, qu'extérieurement.

Dans des villages, devant chaque entrée de maison, deux bancs attendent les visiteurs pour papoter, et ils ne s'en privent pas.

Nous passons le col de Bâlea à 2033 metres. Au col, nous quittons les Carpates. 

Transylvanie

Une photo trouvée sur internet lors de la préparation du voyage, qui reflète bien le contraste du pays.

Ville de Sibiu.

Nous déjeunons un jour sur deux au restaurant, les prix sont très raisonnables. En zone touristique le repas pour deux avec boissons, est facturé entre 8 et 12 €. Aujourd'hui, c'est devant des acrobates que nous nous restaurons.

Les kms sur les routes Roumaines, demandent beaucoup de temps.

Nous traversons des villages très colorés.

Nous sommes dans la ville de Sighisoara. (Ne pas confondre avec la ville Timisoara, qui en 1989 par les évènements qui s'y produisirent entrainèrent la chute des Ceausescu.)

Du haut de la tour, de la photo précédente.

Un peintre venu de Nouvelle Zelande s'applique dans son art.

Je fais un essai via youtube, pour un petit film bucolique.

Cliquer sur le lien: 

A bientôt, pour un prochain épisode....

 Notre bivouac de fin de journée, en sortie du cirque de Jaafar.

 Les habitants ont investi une ancienne carrière.
 

 FEZ

 Les souks des tanneurs.

 Un métier peu ordinaire, laveur de peaux de moutons dans l'eau des égouts de la ville.

 Ruelle étroite.

 Paysages sur une piste qui relie par les montagnes du Rif, Fez à Chefchaouen.

 Un passeur avec sa barque fait la navette entre les deux berges. Nous avons le soir au bivouac. un contrôle très complet (jusqu'aux noms des arrières grands-parents) de la gendarmerie royale.

 En quittant Fez, nous traversons une région qui nous fait penser à la Haute Savoie, paysage et climat.

Le marché dans la ville de Rhafsai. Du véhicule devant nous descendra, un vingtaine de personnes en plus de ceux accrochés à l'extérieur.  

 Tas d'olives.

Lors d un repas champêtre, des jeunes cultivateurs sympathiques viennent nous voir. Nous restons une bonne demi-heure à discuter. Quelle culture faites-vous ? Sa réponse "la drogue". Leur eldorado, venir en France...

Nous voulons continuer la piste, les cultivateurs de kif nous aident à refaire les passages difficiles.
Finalement, nous faisons demi-tour.

De quoi faire baver... bien des consommateurs.

Impressionnant, tous les coteaux,  sont recouverts  par cette culture.
Nous croisons sur ces pistes de montagne, 3 grosses voitures Hollandaise et Française. Très certainement venues en ravitaillement.

  Juré... Nous n'avons rien consommé, mais il nous semble dans cette forêt traversée qqs minutes plus tard, apercevoir des Elfes parmi la multitude de fleurs...

En quittant la piste et en rejoignant la route, l'ambiance change, nous sommes constamment sollicités pour acheter la production locale.

 Un vendeur très insistant  nous bloque avec sa voiture.
 

 Nous restons dans le Rif, et visitons Chefchaouen la ville Bleue.

 Nous reprenons le bateau demain. Le bleu de Chechaouen, est déjà remplacé par celui de la mer.

 A bientôt... pour un prochain épisode.

Journée de lavage collectif . Dans tous les villages traversés, les femmes lavent les tapis.

Jolie porte d’une maison de Ouarzazate.

Sur la route de la vallée des roses, Béné et clairette sont sensibles aux arguments de vente du camelot , elles achètent...

Gilles se résigne...mais résiste.

Paysages de la piste qui relie la vallée des roses aux gorges du Dadès, les couleurs et paysages sont remarquables

En remontant les gorges du Todra .

Paysage de la piste qui relie le Todra au Dadès ( Gandini Tome 1. Parcours S1 )

Liaison Dadès Agoudal avec un col, qui frôle les 3000 mètres d'altitude.

En redescendant, repas du soir dans une bergerie isolée, transformée en gite. Nuit à - 0.6 degré dans le TR3.

La cuisine, et notre cuisinier.

la salle : de jour et de nuit à 2800 mètres d'altitude

Descente en direction de la ville d'Imilchil, où le T3 aura beaucoup de mal à redémarrer suite à un nettoyage au Karcher .

Sur les pistes, en fonction de la fréquentation des touristes, les enfants nous offrent leurs plus jolis sourires, ou nous sollicitent avec insistances . Ce qui parfois peut devenir très désagréable lorsqu'ils arrivent en nombre, de partout...  

Les greniers falaise de Aoujga, que nous visitons dans des conditions déplorables, pluie, froid, et 5 ados braillards pour nous accompagner.

 Ville d'Aghbala. C'est la confirmation de notre coup de cœur de 2013. La ville est agréable et, sans aucun touristes. La langue courante est le Berbère . Nous arrivons le jour de la foire hebdomadaire. Les hommes et les femmes se prêtent avec beaucoup gentillesse à toutes nos curiosités photographiques...

Sous les bâches plastiques, sont servis des plats pour se restaurer.

Nous nous installons, assis sur les tapis. Après le Lavage des mains, nous mangeons une Tagine arrosée de thé à la menthe. Sans couverts, nous devenons rapidement l'attraction du jour... sympathique repas, pour le prix imbattable de 0,82 centime d'€ . Nous ressortons les doigts jaunis par les épices.

Suivant les conseils que Lhou, notre hôte, nous avait donné l'année dernière, nous visitons avec bonheur les ruelles de la ville. Il y règne une atmosphère et un éclairage très particuliers.

Très grande

Lors de cette visite, nous sommes accueillis à chaque rencontre, avec une formule de politesse locale. Nous quittons la ville, après avoir vécu une journée très agréable.

Petite grillade de mouton achetée ce matin. La viande n'est pas prévue pour cette cuisson... Elle est coriace.

Le 23 avril au réveil, nous partons pour le cirque de Jaafar. Comme il a neigé sur les hauteurs le contraste des couleurs est saisissant.Gande

Au détour d'un chemin, une pintade sauvage.

Tentative de sortie du cirque par les gorges de Jaafar.

Nous ne pouvons pas passer avec nos véhicules.

Nous faisons demi-tour et quittons le cirque par la piste du haut. Frisson garanti coté vide, pour âmes sensibles.

Les paysages et les pistes nous ont enchanté toute la journée. Nous sortons sur les hauteurs pas très loin de Midelt.

Le monde est tout petit. Lors de notre bivouac du soir, une vieille connaissance, un sprinter 4x4 de couleur verte fait son apparition en catimini, pour disparaitre tout aussi discrètement...

A bientôt... pour un prochain épisode.

Dernières photos d’Atta
Campagne pour la protection routière, sûrement organisée avec  le concours des écoles.

Soirée de gala au restaurant Amal du camping municipal     (Connection wifi )

Nous nous  adaptons très rapidement à la vie locale.

 


 A  2 km de la ville d'Akka, sur une petite crête rocheuse, nous recherchons des pétroglyphes représentant divers animaux  : Autruche , Girafe, Rhinocéros, ou éléphant ? Et beaucoup d'Antilopes. N  29° 20,0830   W 8° 11,1271
plus de photos , voir  plus bas , lors le voyage de 2013.

Nous partons plus à l'ouest redécouvrir les surprenants Agadir (greniers)  GPS N 29° 14,95.3      W 9°11,3177  Id-Aîssa  du village d'Amtouli. 

 
1 km Apres  avoir quitter les greniers, nous  empruntant une piste  (  Gandini Tome 2  piste  C3  )    pour rejoindre  Khmer Aît Ouafka . ( Gorge sauvage suivie d'un haut plateau )
  

Sur le plateau,  un berger nous explique, comment   avec l'aide de sa fronde, il mène son troupeau dans la bonne direction. Le mot  qu'il semble connaitre le mieux en français  est " Exactement" qu' il répète en riant.

Suit les gorges d' Ait Mansour,  palmeraie magnifique, véritable paradis entouré de hautes montagnes. A faire et refaire...

Arrivée à Tafraoute,   capital de la babouche.   Béné persuade Gilles de faire une acquisition.  Le vendeur malin, fait essayer sans problème sa fabrication avec des sacs plastiques en guise de chaussette. Mais les pieds nus, sans sacs plastiques, ne rentrent plus aussi facilement.

 
Devant une boucherie, trois types de membres inférieurs .

 
Simple !  Pour apprendre à conduire en toute sécurité pour le formateur, deux volants.

 
Divers vues, depuis la R106 qui mène de Tafraoute à Talouine

Grande

Recherche  avec succès du bruit suspect et persistant , qui inquiétait Gilles depuis l Espagne . Rassuré,  les paysages vont  lui sembler encore plus beaux. Comble de la coïncidence, le garagiste était le sosie de Louis de Funès.

 

Pour rejoindre Ouarzazate par les pistes de la montagne de l Anti Atlas, il nous faut préparer le parcours.  

Depuis Askaoun  en  direction de Anzal , plus ou moins 50km                      (  Gandini Tome 1 piste inch Allah D8 )
les locaux nous ont averti, la piste est fermée. Curieux, nous partons quand même.
3 heures pour faire les 5 premiers km.  Il faut par endroit refaire la piste, emportée par les dernières crues.

Pratiquement impossible de faire demi-tour une fois engagé. Trois jeunes sortis de nulle part, participent à nos travaux de cantonniers.

 
Rabotage des dévers, trop important pour nos véhicules.


 

Ce passage restera sûrement,  un moment  marquant de notre voyage.  (N 30°  44,5420  W 7°  43.,0208 )

Après  toutes les émotions dues au parcours, nous débouchons sur un plateau à 2379 mètres d’altitude.
 

Après une nuit de repos, nous persévérons durant 1 h 30 pour parcourir 8 kms. Nous sommes obligés de faire demi-tour, un oued a emporté la piste, le passage est impossible...Seul ce type de transport est vraiment adapté à cette piste.

Nettoyage des tapis "volants" au karcher...

 A peine arrivé à Ouarzazate, Gilles marque son territoire !

à bientôt...au prochain épisode.

 
Jbel SARHRO. Nous sommes ravis par les  paysages, que  du bonheur...   ( PISTE Gandini H301    TOME 2 )

 
Le T3 de Gilles désossé au niveau  de la suspension avant.

Les pièces détachées ne manquent  pas !!!

  
Réparation à  ZAGORA.  Ali Nassir notre mécano trouve en qqs minutes, des pièces d'origine introuvables chez VW France pour un véhicule de 26 ans d'âge.

  
Repos et lessive

 
Pendant les réparations, balade de Claire et Béné, au marché de Zagora.

 
Anniversaire de Béné  (..x1 ans)

 
A travers la palmeraie de la vallée du Drâa

 
Le passage trop étroit, nous oblige la pose des tôles de désensablage pour faire un pont.

 
Vidéos avec le chant des oiseaux dans la palmeraie

 ???????

( elle viendrons plus tard, la connection est trop lente, impossible de les charger )

 
En descendant à Mhamid, Je m’ensable....    Les pistes sont trop sablonneuses pour notre véhicule, nous ne ferons pas la piste Mhamid  Fonm-Zguidr  par le sud .

  
A Tagounite, nous trouvons une autre piste pour rattraper Fonm-Zguids  (  PISTE Gandini G301  Tome 2 )

 
vidéo  piste

?????? (idem video précédente)

Toujours sur la G301 Gandini

Certains passages nous font parfois penser à  ce que nous imaginons être les pistes sub-sahariennes.
Nous guettons donc,  en vain, les animaux sauvages...

 
 D'autres passages sont assez techniques,  les pièges sont souvent là. 

Les véhicules  souffrent,  la tôle de protection du sprinter a bien joué son rôle. 

La protection moteur a été réparée dans un petit atelier dans la ville de Tata par un artisan chaudronnier. Bravo à la dextérité des artisans Marocains !   Démontage,  redressage , remontage, pour  10 €.    

Dépannage d'un véhicule ensablé, belle rigolade.

Bourgeons et fleurs de Callotropis.

Gilles, un peu mère poule veille soigneusement, en gant blanc s'il vous plait ! sur son poussin.

Palissade en roseaux pour stabiliser le sable

A bientôt, au prochain épisode...

Rendez-vous à Guethary pour nos deux équipages, pour un nouveau périple au Maroc avec comme priorité "les pistes".

Embarquement à Algéciras..tarif moins cher que l'année passée, 100 € le passage.

Arivée au Maroc, la pluie...la neige..le vent !

dans le T3 de Gilles et Béné.

La décharge de Fès est un lieu de prédilection pour les oiseaux.

Grande

En quittant Ifrane, nous sommes bloqués par le chasse-neige qui nous ouvre la route, et nous devons attendre le convoi de voitures qui nous rejoindre.

de l'autre coté du col, le soleil est à nouveau au rendez-vous.

Dans les mines près de Midelt, les mineurs cassent à la massette les roches pour en extraire le plomb.

Le plateau au dessus des mines est très venté.

A  la sortie des mines

L'erg chebli, Sud Est du Pays

Nous voulions partir au Sud Ouest par les pistes, le vent de sable a déplacé les dunes, avec nos véhicules le passage est impossible avec nos véhicules.

La photo est parlante sur sa demande.

Les pistes et les paysages sont superbes...nous sommes ravis.

Toutefois, certains passages sont très techniques ! Que du bonheur pour Gilles et Jean-Louis. Que du stress et petits cris d'angoisse pour Béné et Clairette.

à bientot...au prochain épisode !

   
Khenifra

Le repos, avant la cohue du soir, où les villes s'animent.

 

A l'est de Khenifra, dans une région couverte de cèdres, nous allons voir les sources
de l'Oum-er-Rabia.
Les massifs traversés sont superbes. Nous cherchons vainement les singes Magots.
Un spécimen se laisse entrevoir en haut d'un cèdre, c'est le seul primate vraiment sauvage
que nous verrons. Nous restons sur notre faim.

  

   

A 500 mètres des sources, la route a été emportée par la crue. il faut finir à pied.

      

      

      
 Clairette en profite pour photographier les femmes, que nous croisons.
 

 
 
 
Pour continuer en direction de Fez, nous devons faire un grand détour.

   

   
Arrivé à 10 kms de Azrou dans une  forêt de cèdres, à la sortie d'un virage,
une famille de Magots est là. Ils ne sont pas farouches, le lieu est fréquenté par des
touristes Marocains le week-end. Nous sommes ravis et restons un long moment à les regarder vivre.
 

 
   

 Fez

La ville de Fez a beaucoup grandi depuis notre dernière visite. Il existe même un Mac Do. Seule la médina est restée la même.
la visite est plus simple, les faux guides et les enfants ne sont plus collants.
On vous indique votre chemin, sans rien vous imposer. 

 

 
 Incontournable, les tanneries Chouara.
 
  

 
 Trempage des peaux dans une mixture, chaux + fiente de pigeons (ammoniaque naturelle).
Le soir venu, les ouvriers doivent avoir les mains et les jambes dans un triste  état.
 
 

 
 Les teintures sont faites avec des coloris naturels, rouge coquelicot, jaune safran, etc.

 

     
  L'odeur, bien que naturelle, est difficilement supportable. Quelques feuilles de menthe
  malaxées devant son nez, annihile efficacement cet inconvénient.
 
 

  Nous rejoignons le camion en triporteur.

 
 
  Nous n'avons pas fait 500 mètres, que nous sommes en panne d'essence.
 J'aide à pousser pour arriver en haut de la côte.
 
    

Il a dû pousser aussi très fort.
   
   

    
 Derrière nous, un autre triporteur a le même problème, ça nous fait bien rire.  
 Une autre solution, soulever le triporteur pour réalimenter le carburateur avec
 les quelques gouttes restantes. Cela leur suffit pour arriver en haut de la côte.
 
 

   
    
 
 Vues, sur le quartier de la médina.  Si les boutiques et les petits métiers n’ont pas changé,
 les paraboles ont fleuri sur les toitures.
 

    
 Nous quittons Fez, et remontons à Ceuta pour prendre le Ferry.
 La route, elle aussi a bien changé.  Jusqu'à Ouazzane elle s’est transformée en une
 piste difficile, bourrée de nids de poule. Les paysages restent superbes.
 
 

Clairette aura pris avec brio 99 % des photos du voyage.

Fin de notre périple au Maroc, à bientôt au prochain voyage.

    
 Région de  Midelt

 le village minier de Mibladen.  
 Sur la route pour accèder au village.  

    
     
       
  En bas des gorges, et sur le plateau, quelques familles de mineurs gratteurs,
  cherchent les restes de minerais de cuivre et de plomb.
     
      

      
 les crues de l'oued, obligèrent les habitants à fermer toutes les ouvertures basses,
 par des porte blindées. Habitations maintenant abandonnées.   

      
 En montant sur le plateau, après les mines situées en bordure de l'Oued Moulouya.

  
      
       
       
  Village minier entièrement abandonné.

      

  Sur le plateau.

Les vaches se contentent de brouter la seule herbe présente, les touffes d'Alfa.

       
       
 Au barrage Hassan II, le passage est interdit pour les touristes..                          
 Après une cinquantaine de kms de piste, il faut trouver une alternative.
 Le gardien m'explique, qu'une autre piste contourne le lac.
 Encore 25 km, pour retrouver du bitume.

     
 
 
   

 Cascades d’Ouzoud

      
  une longue journée de transition, sous des torrents de pluie (pas de photos).
  Vers les cascades d'Ouzoud

 Aujourd'hui, le temps est à nouveau beau.
 
  les cascades spectaculaires, avec la pluie qui est tombée hier.
 

 
 Les singes Magots, que nous n'avons pas encore rencontré, sont présents près des
 cascades.
 

 
 
 Montage de mur en pisé.

 
 Une belle journée, et une belle rencontre...

 Vers les greniers suspendus de Tiwina-N-Aoujgal.

 
 Situés à 40 km du village sensés les abriter (version le routard), ces greniers ne
 sont pas faciles à trouver.   

 
 
  
 
  Heureusement,  nous trouvons un Berbère Lhou Mejdoub, dont le père à utiliser
 un de ses greniers pour cacher ses valeurs.
  Après avoir essayé de me faire un plan, il se ravise et me demande de le suivre.

Il en profite pour faire découvrir le site à son fils.

 
  Lhou Mejdoud et son fils Dauide.

 
  
 
 
  Pour moi, c'est un des sites les plus spectaculaires  qu'il nous ai été
  donné de voir au Maroc.
 les greniers étaient  faciles à défendre, si les pilleurs s'aventuraient sur la vire,
 ils étaient piégés.

la vire sur laquelle il faut circuler pour accéder au grenier.

 En bout de la flèche, clairette est toute petite.

 
 
Par endroit le passage est, si étroit, qu'il a fallu mettre des planches.
Le site étant dans son état d'origine, il est préférable de ne pas peser de tout
son poids en passant dessus.

 
    
    
 Intérieur d'un Grenier.
   
     
   
 Nous n'avons pas osé aller très loin sur la vire.
    
 Lhou Mejdoub, nous apprend que son fils Dauide, qui vit en France, est
 venu passer une semaine au Maroc, pour qu'on lui présente une jeune fille, en vue
 d’un éventuel mariage. Il nous convie à cette rencontre.
 
  photos après le thé d'accueil, dans la belle famille. 
 A gauche, le futur marié, à droite à coté du père, la future épouse.
 
 
 
Lhou nous convie avec son fils à un diner, carnassier pantagruélique, dans sa maison.
de Aghbala.
Nous repartons même avec un poulet, que nous n'avons pas pu manger .


Ville d’Aghbala

En direction de Khénifra

Plus nous remontons vers le nord, plus les paysages verdissent.

A la campagne, ces nasses en osier nous semblent être utilisées comme WC,
recouverte de plastique.
 

à bientôt, au prochain épisode.

  Goulmina, Gorges du Gheris.

   
 Encore des Berbères en caverne. ceux-ci sont trop haut pour que clairette se déplace.

 

 L’adolescente titube sous la charge en marchant, impressionnés, nous nous arrêtons.
 

Sa « copine » nous montre comment se charger, en trois mouvements.

 S'allonger, dos à la charge.
 
 
 Avec une aide, s'accroupir.

  
   
 Se relever.

 
   
    
 Un restaurateur Berbère sympa, avec lequel nous évoquons le difficile travail
 des femmes, nous répond "nonnn... elles ont l'habitude... elles peuvent bavarder".
 Il reconnaît, que lui même, travaille bien moins.
 
Vu de l’extérieur, le rôle de portage est endossé le plus souvent par les femmes.  
Beaucoup de très vieilles sont cassées, et marchent à l'équerre, le buste horizontal.
   
   
     
Ravitaillement en eau. Les bergers font du fromage au lait de dromadaires,  et nous
leur proposons d'en acheter. L'espoir furtif de se régaler s'envole, leur campement
est trop loin.
 

 
 
Une poulie, une corde de 60 mètres, un seau fabriqué avec de vieux pneus accroché
à chaque bout, par de très nombreux mouvements de bras, l’eau remonte en surface.


 
 
Erfoud, Merzouga, et l'Erg Chebbi.

Nous allons vers l'Erg Chebbi par la piste R702.
Nous voici prévenus.

Impossible de se perdre, à mi-chemin les restaurateurs balisent la piste.

 
 
Nous y sommes, l'Erg Chebbi.
   
 
 
Retour par la route, palmeraie d'Erfoud .

 

Clairette ramène des fossiles pour ses petits enfants.
Que les parents se rassurent, c'est plus petit.

 D'Erfoud à Ar-Rachidia

Devant sa maison, cette femme trie des graines qui sont destinées à décorer le pain.  

 

      
Source bleue

   
     
Suivent des paysages, pris sur la route, entre Boudnid et Gourrama.

 
Ruines, d'un ancien poste militaire construit avant 1914, par la Légion. 

   

Dans ces ruines, une étoile à cinq branches. " embléme des Goums avant 1948 " 

Wikipédia

Les goumiers marocains étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée d'Afriquel  composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956

  
Gourama

 

            
Cette grosse boite de fer sert de magasin. L'été, il doit y faire très chaud.

La suite, au prochain épisode.