Pendant mes heures infructueuses de mise à jour du blog, Gilles Béné et Clairette, visite la ville.

Atar et la population, pour ce que nous en avons vu, sont d'un abord peu avenants.

Il faut creuser pour découvrir la gentillesse des gens.

les paysages par contre, sont tout de suite plaisants.

La tôle ondulée sur des dizaines de kms, est éprouvante.

Erreur de piste en recherchant le Fort Saganne.

Après une nuit de repos à quelques encablures de la piste, nous approchons de Chinguetti,

le paysage a changé, nous roulons sur le sable.

Avant la ville il faut passer une dune, et ça passe pas trop mal ! 4X4 obligatoire.

Arrivée de l’autre coté de l’oued qui sépare le vieux village du « plus récent »,

les vendeurs se déchaînent. Béné la malheureuse, est vite repérée comme cliente potentielle.

A l’école du jeune doué, Clairette continue sa distribution de fournitures scolaires, offertes par des commerçants de Valréas

Gilles est soulé par les cris. Béné est plus à l’aise.

Avec Mohamed, un jeune qui nous sert de guide, nous visitons Chinguetti

Fidèle à sa réputation, la ville est très ensablée.

Dans une des bibliothèques privées , Seïf nous fait découvrir ses trésors.

Personnage sympathique, qui maîtrise bien l’art de la communication.

Habillé couleur locale, je ne me reconnais plus.

Repas sur une petite terrasse (façon poulailler) dans la vieille ville.

Tagine Mauritanienne, frites poulet oignons, et petits légumes.

La piste étant trop mauvaise, nous ne poursuivons pas vers Ouedane. et le Gued el Richat.

Retour vers fort Sagane, et les peintures rupestres que nous avions raté à l’aller.

Nous prenons la piste de la fameuse passe d’Amogjar.

Si les paysages sont exceptionnels, les difficultés de la piste le sont aussi. Il nous faut 2 jours pour faire 100 kms de piste

Arrivé en bas de la passe, la piste est effondrée, et nous devons faire demi-tour.

Le passage est trop étroit, le mur qui soutient la piste s’écroule sous le poids du Sprinter.

Moment d’instance frayeur…Clairette a tellement peur quelle rend à la nature son petit déjeuner.

Il nous faut deux heures pour redresser avec prudence le camion, et refaire un sous bassement.

Heureusement les matériaux sont à portés de main.

Retour plus tranquille vers Atar

La suite au prochain épisode.

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Porte d’entrée de la ville de Bougdour

 Rencontré au milieu de nullle part, un sac de pain et cinq litres d’eau, le voilà parti à pieds pour des dizaines de kms, sans ravitaillement possible. Il nous accompagne sur 40 kms.

Une belle dune de sable blanc, ma premières galère. Gilles et son Popo m’ont bien aidé.

Ces belles plantes gorgées d’eau, dessinent d’immenses tâches rouges sur le sable.

Nous dînons d’une délicieuse tagine au chameau à l’hôtel Gargarat de Barbas.

Une cliente qui rentre de Mauritanie, nous fait admirer les tatouages au henné qu’elle a sur les pieds

et les mains.

J’espère que Clairette ne tombera pas sous le charme de ces décorations 

Les contrôles routiers, qui l'année dernière étaient très fréquents, sont aujourd’hui plutôt rares.

Passage de la frontière Mauritanienne sans problème. 

Nous obtenons par Moussa notre facilitateur un passavent d une durée d’un mois.

Visite rapide de Nouadibou, et du port minéralier.

Unité de sciage de granit.

Embarquement à 10 heures sur le train minéralier qui accumulerait un certains nombre de records : le plus long 2 km, le plus lourd plusieurs milliers de tonnes.

Le plus lent, en regardant les voies on comprend pourquoi.

Serait-il le plus sûr ? Les wagons des déraillements précédants ne semblent pas l’ indiquer…

Les préposés à la fixation des véhicules refusent les sangles, pourtant solides que nous avions apporté.

l’arrimage au wagon se fait avec quatre fers à béton de 6 mm par roue, torsadés entre eux. Si la solidité est assurée, les dégâts apportés aux jantes et à la carrosserie, laissent à désirer.

Nous sommes malgré tout très enthousiasmes pour le départ  (vers 18h)

 Les ouvriers avaient raison. Les 12 heures pour parcourir 451 km de Nouadibout à Choum sont un calvaire .

Une nuit à être projeté dans tous les sens, à attendre la prochaine secousse en espérant que le wagon reste sur ses rails, et le véhicule sur le plateau.

Le matin, arrêtés depuis deux heures sur une voie de garage dans le village de Choum, nous sortons de nos voitures poussiéreuses, épuisés, un peu hagard. Jurant mais un peu tard, que l’on ne nous y prendrait plus.

Sur notre ridelle de transport, un 4x4 Mercedes conduit par Christine 52 ans. Femme de conviction, elle voyage seule depuis des années en Mauritanie, pour de l’humanitaire.

Grâce à elle, nous visitons la base, et rencontrons les personnalités locales.

Le chef de la compagnie de chemin de fer nous amène en Hilux, voir l’ancien tunnel ferroviaire creusé par les français en 1962.

Clairette donne une partie des fournitures scolaires à l’école de Choum, les officiels sont là pour la photo, les garçons et les filles sont séparés par une rangée de bancs vides.

Vendredi 2 février

 Un coup de téléphone de Christine à Yakoub l’ancien maire de la ville, et nous avons les autorisations pour visiter la mine de Zouérate

 Le chef d’exploitation vient nous chercher à 15h au point de rendez-vous.

 Il est surpris que nous ayons obtenu les autorisations de visite aussi rapidement.

Il est très courtois, mais à été visiblement pris au dépourvu, c’est hors de ses horaires, et la visite est rapide.

Interdiction (plusieurs fois répétés) de prendre la moindre photo.

Le secret est de rigueur, c’est mème rappelé à la réception du restaurant de l’hôtel de la Cie.

La montagne qui surplombe la ville est une coquille vide.

Il ne reste que les pans extérieurs. L'intérieur est une immense fosse, dans laquelle les

différentes couleurs des couches verticales, indiquent la teneur en fer du minerai.

Les paysages des 180 kms qui séparent Choum et Zouerate sont splendides.

Sur la route, je reçois un appel téléphonique, c’est Yakoub l’ancien maire de Zouerate que nous ne connaissons pas encore.

Il m’informe que j’ai oublié ma carte grise lors d’un contrôle à Nouadibou. 

Je me suis occupé de tout me dit-il,  elle arrivera à Choum demain matin par le train minéralier.

 Merci Yakoub, quelle gentillesse…

Un corbeau du film « les oiseaux »

Aux abords, et dans la ville de Zouérate.

Sur la route Choum Atar

Atar

Prés d Atar dans le village d’Azougy nous arrivons au campement de Kasem, où nous restons 2 jours pour nous reposer.

kasem et son arbre, qui soigne 96 maladies

Au repas, Gilles est perturbé par l’image de la mort accrochée sur une case.

Cette petite fille qui passe devant, semble effectivement attaquée par l’esprit malin.

Ce n’est qu’un rideau accroché négligemment, qui fait apparaître ce curieux personnage.

Promenade fatigante par les difficultés du terrain, dans une palmeraie proche du campement.

Avec Gilles, nous apercevons un très gros chat sauvage qui court sur les rochers.

 La suite lors d’un prochain épisode.

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Vendredi 26 janvier

Nous faisons réparer un pneu crevé pour 90 cts d’Euros, le changement d'un optique de phare du Popo perdu en Espagne pour 18 €.

les paysages sont assez monotones. Les étapes se succèdent, Guermine,Tan-Tan , Tarfaya sans beaucoup d événements majeurs.

Le but de notre voyage absorbe toute mon attention, pour Gilles cest plutot les petits bruits du popo.

Nous repassons devant le ferry Assalama de la compagnie Armas, échoué sur la plage au Sud de Tarfaya.

Arrivée à Laayoune.

Après un tour de ville où un Mac do tout neuf est sorti de terre, nous filons vers le Sud.

Depuis quelques kms un roulement de roue du popo fait un bruit inquiétant.

Après le repas, nous décidons de retourner à Laayoune .

Démontage à l’Africaine du 1/2 train arrière, verdict du garagiste, le roulement qui a été changé avant le départ est grippé.

Gilles part avec le mécano faire le tour des garages de la ville dans l’espoir de trouver la pièce de rechange.

Ils rentrent juste avant la nuit. La réparation temporaire doit être effectuée demain.

Après une nuit bruyante, une bonne journée de travail est nécessaire pour tout remettre en état. Le travail semble bien fait,

Gilles retrouve le moral.

Le panier à salade de la sûreté nationale qui nous emmène porter plainte.

Béné qui photographiait les réparations du Popo, est victime d’un vol à l’arraché de son Iphone. 

Suite aux appels de Béné tous les gamins de la rue courent à la poursuite du voleur.

Pendant 2 heures 1/2, le préposé de police tape la déposition, cinq collègues l’assistent activement du regard.

Le voleur lui, court toujours….

Une baraque à frites montée sur un attelage surprenant. Le vendeur offre les frites à Clairette.

Arrivée à Dakhla, nous faisons le plein sur un captage qui nous délivre une eau avec une forte odeur d'oeufs pourris.

Elle est potable et perd son odeur au bout de qqs heures (parait-il).

Cette année au sud du Maroc, contrairement à l année passée, trés peu de contrôles routiers .

Lundi 29 janvier

Ce matin, nous partons de bonne heure, encore 300km et nous passons en Mauritanie.

La suite lors d'un prochain épisode.

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Nous complétons le voyage de l’Afrique de l’Ouest interrompu en 2017, suite à notre accident.

Cette année, Gilles et Béné et leur fidèle Popo (remis à neuf) sont du voyage, Nous nous retrouvons à Tanger Med.

Arrivés avec une journée d’avance au Maroc, du parking nous observons un grand nombre de jeunes qui tentent l’aventure de l’émigration. Ils sont poursuivis avec plus ou moins d’efficacité, par la police locale.

Le lendemain nous sommes heureux de nous retrouver.

Cap sur Casablanca, oû nous arrivons malheureusement trop tard pour visiter la Mosquée Hassan II .

Clairette qui se sort de toutes les situations compliquées, papote en langage des signes avec des sourds muets.

Ce soir au pied d’une falaise, bivouac près d’une source.

Beaucoup de monde pour s’approvisionner, L’eau doit être bonne, nous passons un moment convivial avec deux musiciens venus la boire .

Contrôle d’identités en début de nuit, par des militaires.

Ce midi, comme à chaque voyage au Maroc, arrêt obligatoire dans la ville de Oualidia pour déguster : Araignées géantes, huîtres, oursins à volontés, palourdes, coques, soles, pour finir avec Homards et autres daurades. Le tout accompagnée d’un vin blanc Marocain. Nous repartons avec les restes.

La promenade sur la plage est aussi obligatoire que l’arrêt, mais pour digérer cette fois.

Une adresse à retenir, le restaurant l’araignée gourmande.

GPS N 32°43 ,989 W 9°2,596

Sur la plage vieux vendeur de Coca.

Arrivée dans la ville de Safi, nous faisons découvrir à Gilles et Béné la colline aux potiers. Bonne occasion de se dégourdir les jambes.

Bivouac prés de la ville d Asouaira dans la très belle demeure de Marc et Muriel, nos amis du CCRSM avec qui nous avons voyager en 2017. Un grand merci pour cet accueil très chaleureux.

Ce soir nous approchons de Tan-Tan. Les journées par les Kms parcourus sont fatigantes, et les bivouac sont de bons moments de détente,

La suite lors d'un prochain épisode.

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Après plusieurs jours de suspense, Gilles et Béné ne viendront pas en Ecosse. Malgrés les réparations, les pannes se succèdent sur leur vehicule. Dommage, nous aurions bien aimé  faire la boucle ensembles.

Panneaux routiers originaux

Le Château de Windsor, quatre heures de visite, c’est une après-midi réussie, nous sortons conquis.  Les billets peuvent être réutilisés une année.  

Oxford

Village de Littleborough. Le canal de Rochdale avec ses petites pénichettes de deux mètres de large.

Dumfries, New Abbey 

Glasgow, nous restons deux jours dont ½ journée pour trouver une moustiquaire, qui va s’avérer inefficace compte-tenu de la taille microscopique des moustiques.

Stalker Castel 

Kilchurm castel

Le canal calédonien relie la mer du nord à l’atlantique. Près de Fort William, huit Ecluses successives remontent les bateaux de 21 mètres.

 Des écluses, nous voyons le train à vapeur qui doit passer sur le Viaduc de Glenfinnan.  Nous filons vers le viaduc qui servit de décor, dans un film d’Harry Potter.

Comme il pleut depuis des jours, je pensais être tranquille pour prendre des photos. Sur place impossible de trouver une place de stationnement, des centaines de personnes sont à l’affut du passage du train. Clairette trouve à l’écart, un emplacement pour photographier, elle est ravie.

Visite d’Eilean Donan Castle

Un Ecossais en Kilt. Peu aimable avec moi car je tiens le chien dans les bras pendant la visite du Castle. Il se montre très aimable avec Clairette pour faire une photo.

Le temps ne nous est pas favorable. Nous passons dans des régions que le guide nous décrit comme splendide, et nous sommes enveloppés d’un épais brouillard.  Nous essayions de faire des photos pendant les quelques minutes d’éclaircies des journées. 

Mercredi 13 Juin, nous sommes sur l’iles de Skye.

Pont de Sligathan

Jolies maisons colorées du port de la ville de Portee.

Chutes d’eau de Kilt Rock

Le vent est toujours présent.

Plage de galets près d'Ullapooll.

Promenade vers les chutes de Falls of Measach.

Le long des côtes, les Fermes d’élevage de Saumons sont très nombreuses. 

Des pompes d’alimentation en nourriture, pour chaque bassin, partent de cet endroit.

Sur un autre site, le prélèvement des Saumons. Les trois hommes de gauche sont à la sortie de la goulotte avec leurs gourdins pour assommer les poissons. Ils ne chôment pas.

A l’extrême nord-est de l’Ecosse, Clairette va visiter la résidence de la reine mère,. La décoration intérieure n’est pas de très bon goût  

Rajouter de la pluie et du brouillard, voilà Le temps que nous avons depuis notre arrivée en Ecosse.

Heureusement la restauration est bonne, notamment la panse de brebis farcie « le haggis » plat traditionnel Ecossais.

Dunrodin Castle

Ville de Tain avec ses maisons en pierre de ton clair.

Le Lock qui borde la ville d’Invergodron sert de stockage aux plateformes pétrolières. La région s’est spécialisée dans la construction et la réparation des plates-formes, ainsi que la construction d’éoliennes offshore.

Les animaux : Biches, Vaches, cormorans, phoques en grande quantités.

Hier et Aujourd’hui 18 et 19 juin sur la côte Est, le temps est plus agréable, nous profitons de belles heures ensoleillées.

Visite intéressante à Inverness, d’une fabrique de Kilts. Pour réaliser un Kilt il faut de 4.50 à 8.23ml tissu (Tartan). Le prix pour du sur-mesure avoisine les 550 €, auquel il faudra rajouter les accessoires. Le kilt ainsi réalisé pourra étre porté toute une vie.

Lock Ness

Cairn de Clava où nous bivouaquons. 

Nous passons deux jours à Inverness, et beaucoup de temps à observer les dauphins qui chassent dans la baie, en évoluant avec beaucoup de grâce.

Distillerie Dallas Dhu  de Findhorn

Sueno's stone : Pierre sculptée en Grès du IX siècle. 

Petit musée d’un passionné d’automobiles à Elgin, et regard sur les ruines de la cathédrale.

Jeudi 22 juin

 La filature de Cachemire J.Johnstons  dans la ville d’Elgin « Visite  privée » nous sommes seuls avec le guide. Nous ne comprendrons pas toutes ses explications mais les années passées à la filature du Val d’Arly compenseront, nous étions dix, ils sont neuf cents employés, ce n’est pas la même échelle mais le travail reste identique.

Guide Ecossais

Vallée du whisky. Passage par la distillerie D’Aberlour. Les whiskys en Ecosse sont très chers.

La tonnellerie de Speyside. Impressionnante entreprise d’un groupe français, 100 000 fûts produits ou réparés annuellement. Visite passionnante.  Des pyramides de fûts s’entassent à l’extérieur.

Un tout petit bout de l’atelier de réfection de fûts, endommagés ou usagés.

Nous déjeunons accompagnés de whisky au restaurant de la tonnellerie.

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Nous passons dans le village de Bonnybridge, capitale des OVNIS. Pas moins de 300 déclarations d’observations par an, d’après le journal. Avec presque une par jour, nous avons peut-être notre chance…. 

Aucun phénomène ne retenant notre attention, nous allons voir les têtes de chevaux de Kelpies. Sculpture monumentale d’Andy Scott réalisés en 2013. L’œuvre est une réussite esthétique et touristique. Elle attire des centaines de curieux, jusqu’à une heure tardive de la nuit. Nous bivouaquons sur place.

Falkirk et son ascenseur à bateaux de 35 mètres de diamètre. Il remonte les péniches sur la liaison, Mer du Nord Océan Atlantique. Intéressante visite sous un froid glacial, nous envions la canicule qui sévit en France.

Au sud-ouest de Manchester, un autre ascenseur à bateaux, celui de D’Orthwich.

Le pont cantilever Forth Rail Bride long de 2,5 km près d’Edinbourg, construit entre 1883 et 1890. La structure est importante et les trains qui l’empruntent ressemblent à des jouets. 54 hectares de surface métallique sont à entretenir. Je plains les personnes qui effectuent ce travail sous ce climat.

Une toute petite partie du pont

A Edimbourg, nous retrouvons les fastes de la famille royale en visitant le Britannia. le Yacht royal jusqu’en 1997. (Toujours aussi conquis)

Edimbourg 2ème jour.

Visite à pieds de la vieille ville. Victoria Street ses boutiques multicolores, et sa rue passant sur le deuxième étage des immeubles.

Le château d’Edimbourg.

Un pub

Au sud d’Edimbourg, Rosslyn Chapelle. Très belle édifice de pierre merveilleusement sculpté. Touristiquement remis au goût du jour par le « Da Vinci Code ». 

Génial dans les grandes villes le look des passants. Pas de complexes, chacun s’accoutre à son goût, et comme une bonne moitié est excentrique, cela passe très bien.

Repos d’une journée au petit village de pécheurs d’Abbs.  La seule journée vraiment ensoleillée depuis notre Arrivée en Ecosse. Deux Homards et tourteaux pour 13 Livres. (15,6€).   Dans la nuit, il pleut à nouveau .

Nous faisons le tour des vestiges encore visibles du mur d’Hadrien.

Le mur construit il y a plus de 1900 ans, servait de frontière de la mer du nord à l’Atlantique entre l’Ecosse et l’Angleterre. Long de 117 km, haut de 7 m et large de trois, il est maintenant le prétexte à de très nombreux randonneurs pour effectuer le parcours.

Ils marchent courbés par leurs harnachements, sous la pluie battante, les malheureux !

Un garagiste Ecossais vraiment très serviable, comme tous ces compatriotes que nous avons sollicité.

Cathédrale de Durhan, classé par l’Unesco. Aujourd’hui réservé pour la réunion des anciens élèves, diplômés d’une université locale. Même si les photos ne le montrent pas, il y a beaucoup de monde. La cathédrale est fermée au public. Comme nous sommes rentrés par inadvertance par une sortie, nous visitons.

La crypte divisée en 3 partie, une Bibliothèque, un bistro et une échoppe de souvenirs.

  La cathédrale est très grande, les fidèles peuvent suivre les offices sur des écrans plats.

Inscrit au patrimoine, la vallée d’Irondbridge mériterait deux à trois jours de visites. Elle est aménagée en musée de l’industrie qui s’est développée fin XVIII. Une quantité de sites sont à visiter. 

Sur la route : Maison bancale.

 Champs de pavots.

Dix degrés dehors, écoliers sous la pluie. 

Dans la petite ville de Malvern visite de l’usine automobiles Morgane. Dans le monde du luxe découverte d’un atelier de haute couture. Je recommande… Même Clairette qui était venue pour m’être agréable, sort émerveillée.  Les photos et les films sont autorisés tout le long de la visite sans restriction. Alors, nous nous sommes lâchés !

Morgan commercialise 7 types de véhicules. Mais chaque voiture qui sort est unique en fonction des critères de l’acheteur.

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Colline Silbury Hill, la plus grande colline artificielle d'Europe, hauteur 40 mètres sur 2.2 hectars. 4200 ans .

Dans la ville de Bath qui s'étale sur sept collines. 1/4 de la belle place  touristique .

 Avant de prendre le ferry à Newhaven, passage par le Le site de Stonehenge.

Les restes des feux de camps laissent supposer que les babacools qui se sont installés, près du site, sont là depuis pas mal de temps.

Nous avons beaucoup apprécié:

La serviabilité des Ecossais.

La courtoisie des conducteurs.

La facilité des bivouacs sauvages

Nous n'avons pas aimer  :

La metéo

Le prix trés élevés pour la moindre visite.

la suite lors d'un prochain voyage.

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Après la remise en état, le sprinter est près pour nous amener vers de nouveaux horizons.

Comme prévue, nous partons visiter l'Ecosse avec Gilles et Béné, et leur compagnons de voyage le Popo.

Grande

Le billet de passage en Angleterre par Eurotunnel est plus cher qu'annoncé sur le site .  Aller-simple pour  le camping-car, deux adultes et un chien 320 €. Il me semble, que certain ferry son meilleur marché.

Le personnel est accueillant, et le passage rapide (35 minutes).

L’intérieur du train.

A peine arrivés, une immense fresque murale, semble nous rappeler l’actualité du brexit .

Après un bivouac sur les falaises de Douvres, nous visitons la ville de Canterbury. La ville est agréable, les maisons moyenâgeuses.

Bien que la moitié du bâtiment soit en rénovation et couvert de bâches, la cathédrale est vraiment très belle.

L’angle de fléchissement est impressionnant. Cette photo a dû être prise des milliers de fois.

Nous devons trainer quelques jours dans le sud, pour attendre gilles et Béné qui doivent nous rejoindre vers le 10 juin.  Alors nous redescendons à Brighton par de petites routes étroites, qui ne permettent pas le croisement de deux véhicules. Les bons usages sont de rigueurs, jusqu’à maintenant la conduite des Anglais nous surprend par le faire plaît dont ils font preuve.

La campagne est très verte  Il pleut la moitié du temps par intermittence, l'autre moitié le soleil brille.

Brighton, son casino et ses jeux d’eaux sur pilotis. ( Brighton Pier)

Nos deux premières observations « d’animaux sauvages » En l’absence du commerçant, le second se régale des pommes sur l’étalage

La suite au prochain épisode.

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Bivouac à Broadou, à l'écart de la ville prés de l'église, au sud de Kissidougou.

Ici, les relations entre chrétiens et musulmans sont pacifiques. Contrairement à la ville de Kankan, où nous étions il y a qqs jours. Il y a quatre mois, le curé a dû faire appel à la police pour protéger la cathédrale de la ville, que des extrémistes religieux tentaient d'incendier. Les relations entre les deux communautés sont tendues, et un nouvel évêque arrive bientôt.

Ville de Kissidougou

Nous voulons visiter la réserve animalière du haut Mali.

Après 30 kms de piste, les tarifs invoqués sur le petit futé 2016 sont dépassés. Multipliés par 30, ils sont dissuasifs même  pour un Européen. Le capitaine de la brigade qui garde le parc nous propose un arrangement, et nous laisse la nuit pour réfléchir. Au matin, nous faisons demi-tour, et rejoignons la ville de Faranah.

Faranah-Mamou tout le monde nous a mis en garde, contre les coupeurs de route sur cet axe. Nous n'en rencontrons heureusement aucun. Ce n'est que partie remise, les brigands c'est plus loin.

 Mamou, la ville a très mauvaise réputation. Nous faisons le plein de carburant à la première station Total en entrant en ville. Mauvais choix, le pompiste me sert, en n'effaçant pas les 200 000 francs guinéens du client précédant  (20€). La distribution a déjà commencé, je lui fait remarquer qu'il y a sûrement une erreur. Il conteste et avec le sourire, ne me compte que les litres effectivement versés.

En sortant, à deux kms de la ville, barrage de la police. Contravention 14 € pour non-port de la ceinture , je lui fait remarquer qu'aucuns des automobilistes qui passent ne la portent pas  (que dire de ceux qui sont sur le toit des voitures).

Toujours avec le sourire, il me répond qu'il ne peut attraper tous les poissons dans son panier. Clairette demande à voir le capitaine,  joue le rôle du renard, avec beaucoup de flatterie et contre des pacotilles, le capitaine laisse tomber sa proie.

Nous repartons, 4 kms plus loin. Changement de juridiction, ce n'est plus la police, c'est la gendarmerie qui contrôle les véhicules qui arrivent en face de nous. Quelques centaines de mètres plus loin, une petite moto nous double, et nous arrête. Amende de 17€ pour refus d'obtempérer . 

Ceux-là sont plus coriaces. Ils sont deux sur la moto, il faut leur laisser 5 €  chacun pour récupérer nos papiers.  Vérification faite le soir, sur la caméra embarquée qui filme en permanence, ils ne nous ont pas demandé, de nous arrêter.

Nous  partons le plus loin possible de Mamou, et dormons deux nuits aux chutes de kilissi pour nous reposer.

La prochaine étape était la capitale de la Guinée, Conakry.

Murielle et Marco  sont avec Jean Jacques de retour de la Sierra Leone. Ils viennent de rester bloqués deux jours à Conakry,  par des manifestations étudiantes pas très pacifiques.  Comme elles continuent, nous ne visiterons pas la ville. Nous remontons vers le nord, bivouaquer  au cap verga.

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 Nous roulons sur la N 23, une piste  de 170 kms pour remonter à l'Est afin de retourner à Tambacounda au Sénégal. Détour important, mais il permet de contourner la Gambie dont le passage est délicat en ce moment. 

Je croise l’un des rares camions rencontrés .  J'ai mordu sur le bas coté roulé dans des herbes hautes, et heurté une énorme souche que je n'avais pas vu. Le camion fait une embardée.

Le pneu droit est à plat, un bruit suspect dans la suspension, le haut du tablier est déchiré .  Ce n'est pas ici en pleine brousse complètement isolés, que nous pouvons faire réparer. Grand moment de solitude et de désespoir. Je change la roue, et à 10 km heures pendant deux jours de peur de tout arracher, nous faisons 150 kms, et retrouvons le bitume.  Finalement ça semble tenir, et ne pas s’aggraver.

 Adieu la suite du voyage. Maintenant notre seul objectif ramener le sprinter à la maison, et faire réparer. Reste à prévenir l'assurance, sachant que même en tous risques, il n'y a pas d'assistance matérielle possible en Afrique de l'Ouest. Faire réparer en cour de route n'est pas simple.

Il ne reste théoriquement plus que des routes bitumées. Nous devrions pouvoir en roulant 10 heures, faire les 6000 kms en un peu plus de vingt jours.

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Pour revenir à des choses plus agréables, voici notre vision furtive sur la Guinée.

Le pays est recouvert de forêts, les villages sont pour nous tous attractifs, et dépaysant. Les  Guinéens semblent dans leurs grandes majorités, vraiment démunis matériellement.

Leurs curiosités, leurs gentillesses au moindre contact, et surtout le sourire permanent qu'ils ont au bord des lèvres, sont vraiment leurs richesses.  C'est un pays agréable à visiter. Nous avons dormi,  portes et fenêtres ouvertes en bord de villages ou en brousse, nous nous sommes sentis en sécurité partout . Hormis l'épisode de la Ville de Mamou.

La température élevée la nuit, est le seul point moins agréable pour nous.

La suite au prochain voyage en Écosse, avec Gilles en Béné.

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Les frontières sénégalaise de kalifourouet guinéenne n'ouvrent qu’à 15h, nous avons deux heures à attendre devant les cordes qui la matérialisent.

Postes de douanes

A  l'ouverture, le douanier ne connaît pas les carnets ATA, Jacques lui explique comment le remplir, ou mettre le tampon et sa signature. Formalités expédiées en qqs minutes.

 Nous filons vers Youkounkoun

20 km de pistes défoncées, et nous arrivons de nuit. Les militaires et la gendarmerie locale  nous tombent dessus. Après une discussion énergique, ils acceptent que nous dormions sur place.

Nous nous installons, et le sous-préfet arrive, pas très aimable "J'aurais dû être informé par les voix officielles de votre venue" bref, après un cours de morale sur notre condition, et les obligations liées de ses fonctions, il nous souhaite la bienvenue. Ouf ! chacun a sauvé la face.   

Sur la RN qui n'en a que le nom, Youkounkoun est une localité isolée, constituée de multiples petits villages de brousse. De grands arbres des fromagers, dont ils ne restent que les souches,  bordaient la piste.

Nous visitons un des villages

Toujours à Youkounkoun, cette vieille femme ramasse des arachides, en grattant la terre sablonneuse.  

Nous repartons en direction des échelles de lianes de Lelouna, puis la ville de Labé.

La route qui mène a Labé, devient soudain une piste difficile.

La vitesse et les kilomètres ne comptent plus, seul le temps a de l'importance. Quelques dizaines de kms de piste, et nous sommes à nouveau pris par la nuit.

Nous abandonnons l'idée des visites des échelles de Lelouna, ainsi que la dame du Mali, les camions souffrent trop.  Direction Labé.  (Gilles, tu aurais adoré)

Termitières.

Un cadavre en bord de route, et des charognards font bombances.

Arrivés à l'hôtel Tata de Labé, pendant le repas un artiste local, nous  interprète des musiques guinéennes à l'aide de son balafon.

 Si la musique est bonne, comme les pizzas du chef par ailleurs, je n'y retournerais pas. les prestations de l'hôtel sont celles du pays, avec des tarif proches des nôtres en Provence.

 Nos compagnons de route sont agréables et sympathiques, mais il nous manque les belles rencontres que nous faisons en solo. Alors ce matin, nous les quittons pour plusieurs jours et continuons seuls le périple.

 Notre guide bénévole, qui nous fait découvrir les recoins de sa ville.

Nos attentes sont immédiatement comblées pour ce premier jour. Apres avoir été au marché de la ville de Labé, faire du change, nous visitons le jardin botanique d'Alpha.

le personnage est un fervent admirateur de Pierre Rabith, et cela se ressent dans son amour pour la Terre.

Graines de café

Hommage à ma maman.

  Après avoir égaillé nos cœurs tant d'années, la petite flamme qui la maintenait en vie vient de s'éteindre.

Lundi, 13 février

Nous partons pour la ville de Dabola, visite de la case à palabre où fut décidée l'indépendance de la Guinée. Classée par l'UNESCO.

Nous bivouaquons dans la cour d'un petit restaurant, où nous avons mangé un excellent et copieux poulet légumes, cuisiné à la guinéenne. (Boissons comprises 2,50 € chacun).

Différents villages, sur la route de Dalaba.

Barrage et chutes de Dalaba:

les chutes sont à sec, il faut attendre la saison des pluies (août) pour les voir en eau.

Usagés de la route.

Ville de Dabola:

En arrivant, nous rencontrons Baley un américain qui aide en Afrique, bénévole dans le corps de la paix. Il aide des populations pauvres.

La case dans laquelle il vit.

Il nous amène chez deux expatriés, qui travaillent dans une usine de transformation de l'arachide en huile. L'un est directeur technique et l'autre agronome. Nous passons une excellente soirée. 

Après une nuit très chaude, 35 degrés sans le moindre souffle d'air, notre hôte nous fait visiter l'usine.

  Les machines de l’usine sont neuves. Le stock de cacahouètes est dérisoire pour les capacités de l'usine. Il reste à former les populations locales pour produire des arachides, c'est le rôle de  l'agronome. J'expliquerai de vive voix les détails croustillants de la coopération

 Direction la ville de Kouroussa.

 Je quitte les routes principales, et essaie de couper par des pistes secondaires. Plus en profondeur, c'est plus sympa, même si le temps du parcours est beaucoup plus long, et plus fatigant.

Un peu avant la ville de kouroussa, nous faisons le plein (80 centimes d' € le litre dans toute la Guinée). Des dizaines de motards sur leurs petites 125 cm3 font aussi le plein. Ils partent avec 170 litres de carburant, ravitailler les villages qui ne sont pas accessibles en voiture. J'admire leur adresse, pour circuler sur les pistes défoncées avec un tel poids.

Bivouac le long du Fleuve Niger, un lieu de passage par des barques.

C’est la ville de Kankan que nous abordons aujourd'hui. Après quelques courses, l'achat d’une nouvelle carte Orange qui fonctionne, nous partons voir un couple de Français qui élève et soigne des chimpanzés. 4h45 de piste défoncée, et 84 km plus loin, déception le refuge est fermé. Le couple est parti ce matin en Europe. Nous dormons dans la brousse, et repartons très tôt le matin, avec l'espoir vain, de voir des animaux. A midi de retour à Kankan, nous déjeunons dans le restaurant de l'université de la ville.

Les artisans de différentes activités travaillent en extérieur.

Vers Kissidougou plus au sud.

180 km de RN  en piste de latérite,  les 100 derniers sont exécrables, et nous avançons lentement, sous 40 degrés.

 Résultat, il faut bivouaquer.

Au petit village de Yaladou,  je demande à voir  le chef du village, afin d'avoir l'autorisation de dormir dans le village.  Il a l'air embarrassé, et me dit que dans le village il y a de l'eczéma.  Il finit par me désigner sa propre case au centre du village où nous pouvons dormir. Sûrement plus au frais, nous aurions bien tenté l'expérience, l'eczéma nous décourage, je le remercie et lui montre que nous avons un lit dans le camion.

Avant la tombée de la nuit, jusqu'à ce que nous fermions les rideaux, le village est au spectacle. Les acteurs, deux blancs et leur chien.

Le chef en bonnet blanc, devant sa case.

Le village, sans électricité comme la plupart, vit au rythme du jour, coucher et lever de bonne heure.

Quelques minutes après le chant du coq, les femmes vont aux puits, si le coq ne nous a pas vraiment réveillé, le caquètement des femmes ne nous laisse aucune chance. 

 Pont de lianes du village "perdu" de Douaka, au nord de Kissidougou.

Une case typique du village, le chemin d'accès, et le pont.

Dans différents villages.

 Changement de moteur sur la piste.

 Dans l'après-midi du vendredi 17, nous arrivons dans la ville de Kissidougou.

 En ayant abandonné la visite de la Sierra Leone, c'est le point le plus au sud de notre périple.

 La suite dans un prochain épisode.

lesamisdeguirobe.kazeo.com

 Suite à une chute de nuit, Jacques s'est désarticulé le bras, le coude sorti de son logement, c'est visiblement très douloureux.   En pleine brousse, faire venir des secours, trouver une ambulance confortable, un dispensaire efficace est un exploit que réussira en partie Augustin l'instituteur du village. Seul le confort de l'ambulance ne sera pas une réussite.

Pour situer Kidira ville frontière avec le Mali, je n'ai rien trouvé de mieux que la carte de l'école.

 les différentes communes que nous avons traversé à l'est du pays, sont très pauvres.

Suivent  quelques photos de Kidira. 

Grande

Certains Baobabs ont une taille importante, le tronc approche les 16 mètres de circonférence.

Cette jolie plante à fleurs roses a de redoutables pouvoirs. La sève de son tronc mis sur le bout d'une flèche endort un animal à tout jamais.

Les jours passés à Guirobé, permettent (entre autres) aux  femmes du groupe  de participer aux côtés festifs de la vie de l'association.

Nous autres les hommes, après la balade matinale, avons tendance à buller autour d'un verre, la bonne excuse, il fait très chaud.

Suffisamment loin pour ne pas être stressé, nous croisons une colonie d'une centaine de singes dont plusieurs gros mâles, lors d'une de nos promenades à pieds.

 Enfants du village.

Soirée palabre au village.

Dans un grand village de brousse d'Oubole "plus en profondeur" comme ils disent, 4 classes scolaires. Chacune compte plus de 70 élèves, nous sommes impressionnés par l'ordre, le silence et l'attention  qui règnent dans chacune d'elles. Belle exemple d'enseignement, et de discipline réussi. Les élèves entonnent pour nous, sous la direction de leur instituteur le chant de la renaissance africaine.

Oubole

Sur les murs des classes des différentes  écoles visitées, des dizaines de textes rappellent aux élèves des maximes essentielles.

Dimanche à la chapelle de Kidira

Le trombinoscope de toute l'équipe, lors du dîner offert par les femmes du village. Nous nous sommes régalés. Au menu, poulets fourrés aux oignons et piments, plus des frites à température ambiante. (cuites en milieux de l'après-midi) .

Lundi 6 février

Ce soir, une imprudence, et une des cases du village brûle.  Tout le village se mobilise,  les femmes transportent l'eau dans les bassines, les hommes démontent les murs en pisé dont certaines parties brûlent  par la paille qui les constitue.  La préoccupation principale, que le feu ne se propage pas aux autres cases. Les  dégâts ne sont que matériels, mais la famille a tout perdu.

Après avoir été soigné par l'application régulière de beurre de Karité (médication locale)   Jacques a en quelques jours, retrouvé un usage relatif de son bras.

 Nous quittons Guirobé,  et partons avec le vent de sable venu de Mauritanie vers la ville de Tambacounda, dernières villes d'importance, avant la frontière guinéenne.   

Notre ressentie sur l'Est du Sénégal :  Ce voyage dans l'Est fut un enchantement. La populations n'est pas aisée financièrement, mais à une richesse d'accueil exceptionnel.      

La suite en Guinée au prochain épisode

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 Pour notre séjour à Dakar, nous avons bivouaqué dans la petite cour de la Marina.

Nous ont accompagné de leurs présences, mama nougat et mama bijoux. Nougat vendait du bon  nougat sénégalais. Bijoux en vendait, et fabriquait en plus, des vêtements. Nous avons depuis, pantalon et teeshirts à nos mesures.

mama bijoux.

Les carrioles que nous rencontrons fréquemment.

Nous croisons plusieurs charrettes de foin. Allongés sur une planche, les charretiers sont installés entre le foin et le timon, les jambes pendantes, la tête relevée. Ils doivent entrevoir la route entre les pattes de  l'âne.

Vers l'Est, les paysages se transforment. C'est la brousse, où se cache des petits villages qui ne doivent pas contenir plus d'une ou deux familles.

Stock de tiges de Mils, qui servira pour la couverture des cases.

Traversée de la ville de Touba.

Petite déception, la piste n'en est plus une. Il n'en reste qu'un court tronçon. Le reste est goudronné jusqu'à la frontière.

Les quelques kms de piste restante.

 Nous traversons le nord de la réserve animalière du Ferlo. Girafes et Zèbres restent invisibles, seuls quelques oiseaux  montrent leurs plumages, et quelques singes traversent la route devant nous. Autour des nombreux villages, les animaux domestiques, eux sont bien visibles.

Le fleuve Sénégal du fort de Bakel

Ce soir, nous dormons à quelques kms du fleuve, assez loin de tout pour être tranquille. À peine arrêtés, des enfants arrivent suivis des femmes d'un village que nous n'avions pas vu. En quelques minutes, c’est l'attroupement. Un de nos visiteurs adultes nous dit, que certains enfants très craintifs non jamais vu de gens comme nous.

Le chef du village, très vieux et très sourd s’est déplacé. Nous devons participer gestuellement, comme les enfants, qui si prête eux de bonne grâce, à une prière musulmane.

Le soleil va bientôt se coucher. Nous avons droit à une danse très saccadée.  

C'est enfin leur départ ! Le calme est revenu.

Avant de bifurquer sur Guirobé, de la ville de Bekel nous redescendons au Sud vers kidira. La route, ou plutôt ce qu'il en reste, est particulièrement en mauvaise état.

Nous sommes à Guirobé, petit village de brousse pour une huitaine de jours, l'accueil est vraiment sympathique. L'association  www.lesamisdeguirobe.com  crée par Jacques et Nicole œuvre beaucoup pour ce village depuis une dizaine d'années.

La température est de 43° le jour, mais heureusement les nuits sont fraîches 13°.

Le seul point noir qui ne concerne que mon petit confort personnel,  je n'ai pas de connexion avec le reste du monde.

Sur les marches d'une des trois classes, ce soir les enfants du village nous ont donné des petites poupées de chiffons de leurs fabrications.

Arrosage des parcelles de maraîchage, grâce aux 3 puits creusés et gérés par l'association.  

Clairette s'essaie au portage de bassine d'eau, ce qui fait plier de rire cette petite fille

La vie du village:

J'aurais aimé suivre ma primaire dans cette classe !

Les cuisines de la cantine scolaire.

La cantine  des moyens, des grands, et des petits.

Nous rendons une  visite furtive, aux habitants des nombreuse cases du village .

 Photos de la visite.

Avec flach

L'environnement de Guirobé. Forêt de Baobabs pleine à l'Est, petits monts à l'Ouest.

 Fruits du Baobab

Un accident ayant touché un compagnon de voyage, nous ne savons pas quel va être la suite.

vous saurez au prochain épisode.

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