Samandaj - Shiraz
Merci a Mohammad Javad Vaziri tabar, pour son aide.
Café wifi débit très suffisant pour les emails : N 35° 18,3765 E 46° 59,9635
Sur la route.
Depuis la frontière, en entrant, et sortant des villes et Villages, sont érigés de grands panneaux des portraits des jeunes, morts pendant la guerre Iran-Irak. L’équivalent de nos monuments au mort. C’est émouvant de découvrir les visages des victimes, dont beaucoup sont très jeunes.
Dimanche 10 Avril
Kermanshah, Tagh-e-Bostan
Bas relief sculpté à même la roche
Nous rencontrons Jacques et Sylvie du CCRSM et passons un moment sympathique à échanger nos impressions.
Lundi 11 avril
Le proprio à de l’humour à voir l’inscription en haut à gauche du pare-brise .
A part quelques exceptions, la marque Mercedes-Benz n’est pas présente, seuls des véhicules assez anciens circulent. Le sprinter est inexistant, il vaut mieux éviter les pannes.
La circulation dans les villes est très lente. Beaucoup de taxis en maraude, avancent au pas.
Existe-t-il en Iran un code de la route ? On peu en douter, c’est le royaume de l’anarchie routière..Après quelques jours, on s’habitue, voir même on fait pareil.
Peugeot doit avoir une usine de fabrication, car l’un des véhicules le plus présent est la 406.
A deux reprises, nous avons croisé des chargements de véhicules neufs.
Un autre modèle, carrossé sous de multiples variantes, est un pickup (bleue, couleur unique) de fabrication Chinoise. Au dire d’une rencontre « increvable ».
Khorramabad
Nous sommes en bivouac pour cette nuit, et délogé par Drikvandy, il ne nous trouve pas en sécurité, et veut nous amener sur le parking du castel, mais le gardien ne veut pas de nous… Drikvandy nous amène alors chez lui, et nous invite à déguster des brochettes. Son épouse qui restera un moment avec nous, mangera quand même à part. Il installera pour nous, une table et des chaises. Moins traditionnel mais plus confortable à mon goût, que l’assise en tailleur sur les tapis.
Chogha- Zanbil :
Monticule de terre ceinturé par des murs de briques. D’après le petit futé qui ne brille pas pour ses informations, ce monument avait en son temps, le meme but que la tour de BAbel. s approcher des Dieux
Bien que classé par l’UNESCO, pour notre part, il nous a laissé de marbre. Il me semble que seul un érudit passionné d’histoire, peut s’émouvoir devant.
Nous sommes depuis notre entrée en Iran entre 1800 et 2500 m d’altitude avec une température comprise entre 3 et 18 degrés. Aujourd’hui en sortie du massif montagneux, la température oscille entre 22 et 30 degrés. C’est très agréable le jour, beaucoup moins la nuit.
Visite dans la ville de Shusht du tombeau de Daniel, prophète aussi dans l’islam.
Sorti vivant de la fosse aux lions, où il avait été jeté par un roi Perse.
Pour entrer, clairette doit revêtir la tenue de rigueur
La cour du tombeau.
L’intérieur, coté femmes.
Ville de Shooshtar , épargnée par les destructions de la guerre Iran-Irak.
C’est l’époque de la coupe, dans les champs de cannes à sucre.
De même que le blé, dont les moissons commencent.
Vestiges de moulins à eau creusés dans la roche du VIII et X siècle. Ceux-ci étaient régulés par un pont barrage en amont.
Boulanger
Vue d’une partie de la ville.
Nous approchons du golfe Persique, et découvrons les premières torchères qui illuminent et enfument le ciel.
Mardi 12 avril
Hier, il a pleuvioté presque toute la journée.
Aujourd’hui, journée de liaison sans grand intérêt. Le vent de sable bouche toute vision, c’est un vent terrible, qui fait passer le mistral de notre vallée, pour une brise du soir. Les mouvements multiples infligés au sprinter, font perdre le contrôle à l’électronique qui déconnecte l’ESP, et la conduite devient difficile
Le vent sur la flamme des torchères
Le paysage est parsemé de gazoduc
Vendeur de carottes
Nuit mouvementée.
Les iraniens vivent aussi la nuit
Nous sommes couchés lorsque l’on frappe au camion. Ce sont des jeunes femmes qui nous apportent bonbons, gâteaux, pains sucré divers.. Palabres longues et agréables.
Nous dormons… nouveaux coups sur le camion, c’est un Iranien, très dynamique,
qui me demande de rester là 5 minutes ( la bonne blague, nous dormions). 10minutes plus tard, le revoilà accompagné d’une jeune française qui voyage seule en Iran. Après avoir raconté nos périples respectifs, et décliné son invitation, nous nous recouchons enfin, et pour finir l’orage éclate !
Mercredi 13 avril
Liaison Benhbahan – Shiraz.
Il pleut, et il pleuvra toute la journée.
Nous entrevoyions le site archéologique de Bishapur. Vestige de l’ancienne capitale sassanide de Shahpur, sans pouvoir accéder à la grotte. Le chemin d’accès n’est pas praticable sous les trombes d’eau.
la route sinue entre 1500 et 2150 mètres, et nous serons dans les nuages. La vision des chaines de montagnes sera furtive, le peu que nous découvrons semblait prometteur.
A bientot, au prochain épisode.
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